ANDALOUSIE : voguer avec CroisiEurope en mode fluvio-maritime

CroisiEurope

Imaginez un bateau à taille humaine (176 passagers) qui naviguerait sur un long fleuve tranquille, le « Guadalquivir » au départ de Séville en Andalousie… Mais qui serait aussi capable d’affronter l’Océan Atlantique en longeant les côtes pour reprendre le cours d’un autre fleuve, le Guadania, frontière naturelle entre Espagne et Portugal… Ce navire existe : le MS Belle de Cadix – de la Compagnie CroisiEurope – a pour spécificité d’être fluvio-maritime ! A son bord, nous avons vécu l’expérience de cette croisière originale d’une semaine ponctuée des visites obligatoires des fleurons de l’Andalousie : Séville, Cordoue, Cadix, Grenade… avec une incursion portugaise en Algarve… Embarquement immédiat !

CroisiEurope organise l’acheminement de ses hôtes pris en charge jusqu’au mouillage de « La Belle de Cadix » qui les attend au Terminal de Croisières de Séville (un peu à l’abandon !) sur le quai « Muelle de las Delicias » en face du Parc Maria Luisa. Le bateau se distingue par sa blancheur, sa dimension modeste (103 mètres de long pour 11,40 mètres de large) et sa convivialité, aussitôt franchie la passerelle !  Nous découvrirons au fil des jours que la gentillesse et la bienveillance du personnel – majoritairement Philippin – sont exemplaires.

La « Dolce Vita » à bord…

CroisiEurope

Toutes les cabines sont extérieures, certaines avec hublots et d’autres avec de grandes baies vitrées. Sobres et confortables, elles offrent le confort nécessaire et de nombreux rangements bien appréciables pour caser toutes vos affaires et les achats « Coups de coeur » des escales à venir ! Chacune reçoit une TV à écran plat (Une aubaine pour continuer à supporter les « Bleus » !) et tout le bateau est connecté wifi gratuitement, ce qui est rare pour être souligné…

Les espaces communs offrent une atmosphère raffinée : grand salon intérieur et son bar où se déroulent conférences et animations, salle de restaurant claire au ras de l’eau, ponts supérieurs solarium avec transats et piscine hors sol plutôt destinée aux jeunes croisiéristes mais fréquentée aussi par leurs aînés…

Les repas sont servis à des heures différentes suivant la programmation des excursions et la qualité de la cuisine est l’une des priorités du cahier des charges ! Comme nous l’explique Richard Moll, « Super-Chef » car Superviseur de toute la flotte de la Compagnie au niveau gastronomique « Nous cuisons tout sur place, même le pain, et privilégions les produits frais… Nos menus sont établis sur les 55 bateaux de la flotte CroisiEurope et élaborés avec l’aide de Chefs étoilés. Sur La Belle de Cadix, notre Chef Martiniquais, Guy Lagaville n’est pas un débutant : il a travaillé plus de 10 ans sur les croisières de luxe… Je suis juste là auprès de lui quelques jours pour finaliser toutes les thématiques. Les repas comme la déco de la salle correspondent souvent au programme du jour : Espagne, Portugal, Dîner de Gala… En salle, Manuela, est omniprésente pour s’assurer de la satisfaction de tous ».

A bord, la personne la plus importante est le Commandant : il s’appelle José Velasco sur La Belle de Cadix et nous permet une intrusion dans le poste de conduite ! Celui-ci est entièrement informatisé, avec pilote automatique et multiples écrans. « L’équipage compte 35 personnes, dit-il, et le bateau est propulsé par 3 diesels affichant chacun 600 chevaux. Le tirant d’eau est de 1,80 m. La nuit, nous nous relayons toutes les 4 heures avec mes officiers. Pour quitter le fleuve afin de franchir l’océan, les vagues ne doivent pas dépasser 1,50 mètre. Dans le cas contraire, nous restons à quai ! 

 

Au fil de l’eau…

Le premier jour de notre croisière, La Belle de Cadix restera amarrée à Séville. Le temps pour les croisiéristes de visiter Cordoue, puis Séville et d’assister à une soirée flamenco à « El Patio Sevillano »… Le navire adopte les couleurs espagnoles tandis que le Chef mitonne la mythique paëlla !

Après avoir quitté Séville, nous descendons le cours du Guadalquivir en direction de l’Océan Atlantique. Il est environ 13 heures quand nous franchissons la dernière écluse qui nous ouvre les portes du Grand Bleu ! Mais avant la navigation maritime, arrêt à Puerto de Santa Maria afin de visiter une ganaderia et la ville de Xérès puis Cadix…

La Ganaderia, pour comprendre mieux la culture du taureau…

Nous sommes entre Xérès et Cadix à la Finca « Los Alburejos » où nous allons en savoir un peu plus sur ces fameux taureaux de combat.

Le terme Ganaderia vient de l’Espagnol « ganado » signifiant bétail. En Camargue, la ganaderia s’appelle une manade ! Tous les animaux sont en totale liberté : vaches, boeufs castrés dits « cabestros » servant à encadrer les taureaux, vaches reproductrices et leurs nouveaux-nés et évidemment chevaux andalous… L’objectif est d’élever des taureaux « braves » (Toros de lidia) aptes à affronter le torero… Chaque ganaderia se distingue par 3 signes : la devise (divisa), une cocarde placée sur le dos du taureau correspondant aux couleurs du domaine ; le fer (hierro) sceau de l’éleveur tatoué au fer rouge sur la cuisse de l’animal et le signe (señal), découpe distinctive de l’oreille.

Le spectacle à la fois ludique et explicatif explique tout l’art du dressage pour la corrida à cheval, l’éducation du taureau de combat… ainsi que la séparation des vaches et des veaux avec l’aide des chevaux et du chien de troupeau. Habile et autoritaire, celui-ci mène la vie dure à ceux qui n’obéissent pas… Il est accompagné d’un « collègue » particulièrement grincheux : un minuscule terrier qui fait hurler de rire toute l’assemblée avec ses aboiements stridents face aux mastodontes !

Retour au bateau… Nous voici un peu plus secoués par une petite houle qui nous bercera au cours de la nuit suivante avant de pénétrer dans l’embouchure du fleuve Guadiania qui sert de frontière naturelle entre les deux pays de la péninsule ibérique : Portugal, et Espagne.


ZOOM SUR LES ESCALES…


Cordoue, capitale de l’Espagne musulmane…

Cordoue est située au nord de l’Andalousie sur les rives du Guadalquivir dont le nom provient de l’arabe al-wadi al-Kabir « la grande vallée ».  La ville est inscrite au Patrimoine Mondial de l’Humanité par l’Unesco. Sa « Mezquita Catedral », c’est-à-dire sa mosquée-cathédrale offre un contraste des styles architecturaux uniques au monde. Le 10ème siècle fut l’apogée des Arabes en Espagne qui y régnèrent pendant 243 ans à partir du 8ème siècle. La mosquée fut consacrée Cathédrale Sainte Marie en 1146 par les chrétiens qui sauvegardèrent l’architecture arabe existante. L’architecture islamique avec ses nuances hellénistiques, romaines et byzantines fusionne avec la chrétienne : colonnes, arches, coupoles… un monument unique au monde !

Autour de la cathédrale, on déambule dans le quartier Juif «  Juderia » de Santa Cruz avec ses ruelles étroites et la fraîcheur de ses patios. Cependant, il n’y a plus de Juifs à Cordoue : ils furent chassés dès 1492 !

Le philosophe Juif Ben Maïmonide (1138/1204) natif de Cordoue est considéré comme l’une des plus éminentes autorités rabbiniques du Moyen Âge. Il est aussi l’une des rares autorités juives à avoir influencé les mondes arabo-musulman et chrétien, notamment Thomas d’Aquin qui le surnomma « l’aigle de la Synagogue ». Grand voyageur, il fut aussi médecin personnel du fils de Saladin en Egypte.

Toujours dans le quartier Juif, on ne manquera pas le « Zoco », un souk reconstitué avec de nombreux artisans (bjoux en argent, céramiques, sabotier…) et ceux du cuir « cuero repujado », une référence à Cordoue !

A côté, le Musée de la Corrida dans une demeure du 16ème siècle : Manuel Laureano Rodriguez Sanchez dit « Manolete » naquit à Cordoue le 4 Juillet 1917. Il était issu d’une longue lignée de toreros : son grand-père et son père étaient eux-mêmes des matadors sous l’apodo (pseudonyme) de Manolete…

Le 28 août 1947, à peine âgé de 30 ans, « Manolete » est grièvement blessé dans les arènes de Linares. Lors de l’estocade, l’une des cornes pénètre dans l’artère fémorale et provoque une hémorragie fatale. Révolutionnant la tauromachie, il est considéré comme le fondateur de la corrida moderne. Autre star de Cordoue évoquée largement : El Cordobés, qui y vit le jour en 1936 !

Séville, l’Alcazar et ses jardins

Le Guadalquivir n’est plus navigable après Séville… et la belle andalouse se trouve seulement à 70 km de son estuaire. D’ailleurs, le célèbre Magellan partit d’ici en 1519 : l’an prochain seront célébrés les 500 ans de ce premier tour du monde ! Séville est la ville d’Espagne la plus visitée après Madrid et Barcelone.

L’Exposition Universelle de 1992 permis à Séville de rattraper son retard en matière d’infrastructures routières (Autoroutes gratuites) et hôtelières. Aujourd’hui, elle se présente comme une ville moderne, aux jardins fleuris et aux parcs fleurant bon le jasmin et l’orange amère ! Parmi ceux-ci, le Parc Maria Luisa débouche sur la splendeur de la Plaza d’Espana, l’une des plus belles du pays inaugurée en 1929 pour l’Exposition Ibero-Américaine par le roi d’Espagne Alphonse XIII. Certaines séquences de Lawrence d’Arabie ou de Star Wars (Episode 2) y furent tournées.

Lorsqu’on visite Séville, on ne peut pas ignorer l’Alcazar et ses 1.000 ans d’histoire ! C’est une résidence royale classée au Patrimoine de l’Humanité avec ses jardins d’influence arabe relookés à la Renaissance, ses palais modifiés par les rois successifs au cours des siècles… et pour compléter les « must »de la ville, la cathédrale bâtie sur le site de l’ancienne Grande Mosquée et la Giralda (98 mètres de haut) qui était alors son minaret. Séville a subit, jusqu’au 13 ème siècle, 5 siècles d’occupation musulmane.

La Giralda est l’emblème de la cité et cette « tour » fait penser à celle de la Koutoubia à Marrakech. A l’intérieur de l’église, quatre chevaliers supportent le monumental tombeau de Christophe Colomb qui contiendrait bien (suivant des recherches ADN récentes) des restes du navigateur !

La Plaza de toros de la Real Maestranza peut accueillir 14.000 spectateurs. De stylepost-baroque, c’est l’un des monuments les plus visités de Séville. A l’extérieur, juste à côté du théâtre flamenco, une statue est dédiée à Carmen « la Cigarrera », héroïne de Mérimée et Bizet.

La Tour de l’Or, « Torre del Oro » autre monument fameux, s’appelle ainsi car on y stockait tous les trésors ramenés des Amériques… Aujourd’hui, c’est un musée naval. En fait, plus prosaïquement, elle est située sur la rive du Guadalquivir – près du pont de San Telmo – et se reflète dans le fleuve avec des tons de jaunes.

Tour de l’Or

Cadix sur la Costa de la Luz est la plus vieille ville d’Occident

Nichée dans le Golfe du même nom et sur « La côte de la lumière », Cadix est la ville la plus ancienne de tout l’Occident avec ses 3.100 ans d’histoire ! (Rappelons les 2.600 ans de Marseille !) Selon la légende, Cadix aurait été fondée par Hercule… Elle est surnommée la « Tacita de plata » (Petite tasse d’argent). En fait, ses premiers habitants sont les Phéniciens et jusqu’à la découverte des Amériques, elle est considérée comme la « fin du monde » ! Christophe Colomb est parti trois fois d’ici. Il faut savoir que son bateau s’appelait Santa Maria à cause du port de Puerto Maria !

C’était la 3ème ville de l’Empire Romain après Rome et Padoue. « Nec plus ultra : il n’y a rien au-delà disait-on ». Au 18ème siècle, c’est la ville la plus riche d’Espagne qui commence à décliner au début du 20ème.  La balade du front de mer permet de constater que Cadix fut une ville fortifiée dont il reste quelques vestiges. La cathédrale baroque et sa belle place illuminée de soleil d’où partent toutes les ruelles blanches font partie du charme de la vieille cité. Entourant Cadix, une vaste zone de marais – jadis mer intérieure –  voit transiter, chaque année, 2 millions d’oiseaux migrateurs ! Certains marais salants ont été transformés pour la pisciculture.

Xérès : des chevaux, du vin et le flamenco !

Nous sommes dans la plaine de l’estuaire du Guadalquivir : Il y a 2.600 ans, on y fabriquait déjà du vin et les vignobles n’ont jamais disparu malgré les 5 siècles d’Islam ! Il y a 10.000 ha de vignes dans la région de Xérès appelée en Espagnol Jerez de la Frontera. Le nom Frontera est partagé avec d’autres communes du sud de l’Andalousie et se réfère à la frontière historique avec le royaume musulman Al-Andalus, c’est-à-dire la frontière entre les mondes chrétien et musulman. Xérès est aussi le coeur de la culture « flamenco » et le pays du cheval andalou. Ce dernier possède « l’Ecole Royale Andalouse d’Art Equestre » l’équivalent du Cadre Noir de Saumur en France.

Grenade et l’Alhambra

La visite de Grenade est inclue dans le package de la croisière. Il faut dire que l’Alhambra est l’un des monuments les plus visités d’Europe ! Il semble que le flot des touristes soit régulé d’où l’intérêt de ne pas avoir à se soucier de la logistique !

L’Alhambra est – comme la cathédrale de Cordoue – l’exemple le plus marquant de la présence musulmane en Espagne du 8ème au 15ème siècle. Situé sur une colline, l’ensemble des bâtiments, palais, domine la ville à ses pieds avec, en panorama, les majestueuses montagnes de la Sierre Nevada, la bien nommée (Nevada signifiant « enneigée » !). Place aux images qui parlent mieux que les mots…

Dégustation des vins d’Osborne à Puerto Maria

À la fin du 18ème siècle, Thomas Osborne Mann, commerçant anglais s’installe à Cadix et fonde les Bodegas Osborne El Puerto de Santa María… L’entreprise ne cesse de croître. Dès 1957, à l’occasion d’une campagne de publicité pour le brandy apparaissent au bord des routes des taureaux de bois, puis de métal, mesurant jusqu’à 14 mètres de haut et portant le logo de la marque. Depuis, les lois sur la publicité ayant changé, la marque a disparu mais les taureaux restent. Ils sont même devenus un des symboles les plus connus de l’Espagne ! La visite des caves inclut une généreuse dégustation de la gamme et  la Boutique invite à l’achat des souvenirs…

L’Hacienda d’Isla Minima et le dressage des chevaux andalous

Nous débarquons sur Isla Minima en fin de journée. L’Hacienda est entourée d’immenses rizières au vert intense et son patio andalou figure vraiment la carte postale idéale ! Nous allons assister à une démonstration de dressage des chevaux dans l’arène privée connue pour être l’une des plus belles tientas du monde. Elle est aussi appelée Pequena (petite) Maestranza en référence à sa ressemblance avec les arènes de Séville. Les cavaliers et leurs montures saluent les spectateurs et commencent la démonstration du dressage… Les objectifs s’en régalent ! Le show se termine, un verre de Xérès en main,  au son de la guitare avec danseuses de flamenco dans la cour d’honneur.

Incursion au Portugal par le fleuve Guadania

La « Belle de Cadix » remonte le Guadania pour faire escale à Alcoutim, un petit village de pêcheurs qui a su rester authentique. Ici, la présence humaine est détectée depuis la préhistoire. L’attestent de nombreux menhirs découverts aux alentours. Un château médiéval « Castelo da Vila » domine le village et fait face au voisin d’en face, Sanlucar de Guadania… Celui-ci est Espagnol et, d’une rive à l’autre, le décalage horaire est d’une heure ! Le château abrite un petit musée archéologique dans la Galerie Principale;

Faro est la capitale de l’Algarve (Algarve signifie ouest en arabe) et occupe le promontoire le plus méridional du Portugal. La ville fut dévastée par un terrible séisme en 1755. Il est bon de flâner dans ses vieux quartiers ou sa zone piétonne tout en appréciant quelques tapas accompagnées d’un Xérès, sur une terrasse ombragée !


Rencontre avec…


Eric et Alexandre, des guides franco-espagnols

Eric et Alexandre sont les réceptifs de CroisiEurope en Andalousie. Leur parcours de « migrants » s’est fait en sens inverse ! Ils sont cousins. « Nous sommes nés en France (région parisienne) de parents émigrés Espagnols, dit Eric, et chaque année nous allions en vacances à Malaga. Après des études de lettres, poursuit-il, j’ai voulu tenter ma chance dans ce pays… Malgré l’aide familiale apportée sur place, les débuts furent difficiles… Puis je suis rentré chez un grand tour opérateur français, j’ai rencontré mon épouse et fondé ma famille… En 2005, je suis recruté par CroisiEurope et m’occupe de leurs excursions depuis ». Eric a une grande culture aussi bien de l’histoire d’hier que de la contemporaine. Il passionne son auditoire avec des anecdotes inédites et de vrais talents de conteur !


Ce qu’ils pensent de leur croisière…


Erika & Robert : nous adorons le principe 

Robert est Alsacien et Erika, Munichoise. Ils vivent en région parisienenne et étaient tous deux ingénieurs chimistes. Ils sont fidèles à l’agence CroisiEurope. « C’est la 5ème fois que nous faisons une croisière avec CroisiEurope, disent-ils. Nous avons déjà fait le Danube jusqu’à l’embouchure, le Mékong, le Douro, Venise et Prague… Nous avions décidé de revenir en Andalousie. Tout nous intéresse dans ce type de tourisme : le bateau, la nourriture… J’apprécie particulièrement de ne pas me préoccuper de tout ce qui est hôtelier, dit Robert, ainsi que le service à bord, la nourriture, les excursions… Il y a énormément de destinations sur le catalogue… Ici ça ressemble beaucoup à la vallée du Douro ». Il faut savoir que CroisiEurope sait fidéliser ses clients : sur 200.200 croisiéristes à l’année, pratiquement la moitié reviennent !

Les Juniors de la croisière, Auguste et Octave…

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« Chaque année, dit Christine, j’emmène deux de mes nombreux petits enfants en voyage. En 2018, c’était le tour d’Auguste et Octave… Au printemps, lors de nos vacances au Touquet, j’ai impliqué Auguste dans le choix de la destination. Je ne voulais rien lui imposer… Il a opté pour la péninsule ibérique et c’est l’agence de voyage qui nous a conseillé le principe de cette croisière. Après avoir visité Barcelone puis Malaga, nous nous sommes rendus à Séville pour embarquer à bord du « Belle de Cadix ». Mon autre petit fils, Octave, qui habite à New York, nous a rejoints… ».

Auguste, tout comme son cousin, Octave, ardents défenseurs de l’équipe de France de Foot, sont ravis d’avoir pu assister aux matches sur grand écran à l’arrière du bateau. « Je suis triste, dit Auguste, car la semaine est passée très vite… Le bateau est assez grand pour que l’on ne s’y ennuie pas ! Nous avons beaucoup aimé la nourriture et l’équipage est très gentil. Tout le monde était attentif à nous. Les visites bien organisées, complètes… J’ai bien aimé Cordoue, le mélange des cultures, le spectacle des chevaux et taureaux. C’était aussi des vacances culturelles car nous avons appris une multitude de choses concernant la civilisation espagnole ! ». Tous les deux s’accordent à avoir particulièrement apprécié la piscine, les cabines confortables, les repas thématiques coordonnés aux découvertes de la journée… Ainsi que le roulis du bateau auquel ils se sont très vite habitués ! Ils ont aussi aimé le contact avec les autres passagers : sûr, que leurs yeux brillent déjà à la perspective d’une autre croisière avec leur « Bonne Maman »… Il faudra cependant qu’ils attendent leur tour..

A propos de CroisiEurope
Carte de notre itinéraire

Leader de la croisière fluviale en Europe, CroisiEurope est une entreprise familiale fondée en Alsace par Gérard Schmitter en 1976. Aujourd’hui décédé (2012), ses fils ont pris la relève. Avec ses 55 bateaux, elle est présente sur tous les continents et accueille 200.000 passagers par an et emploie 1.600 salariés à son siège, sa gare fluviale, ses agences et ses bateaux. Depuis 2014, la compagnie pratique le « Tout inclus » (All inclusive) à bord de toutes ses unités avec pension complète, boissons à table et aux bars, wifi, animations…

Nouveauté pour la saison hiver 2018/19 : « La Belle de l’Adriatique » proposera des croisières exclusives à la découverte des trésors de la Méditerranée : Malte et la Sicile, Chypre et. la Terre Sainte avec escales en Grèce, Croatie, Albanie et Monténégro.

Croisières thématiques : à vélo « CroisiVélo », randonnée, croisières musicales, gastronomiques, et tout l’été des croisières particulièrement adaptées aux enfants avec des animateurs spécialisés… (Notre photo : Fado à bord avec Teresa Viola et ses musiciens). Demandez le programme pour un embarquement immédiat : croisieurope.com


* Merci à Axel, Manager Relations Extérieures et Relations Presse de CroisiEurope pour l’organisation de ce reportage.


Texte : Dany Antonetti / Photos : Gérard Antonetti (Juillet 2018)

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