FLORIDE : Miami (1)

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Miami Downtown : la Skyline

C’est en 1513 que l’Espagnol Juan Ponce de Leon (qui accompagnait déjà Christophe Colomb dans son second voyage vers le « Nouveau Monde » en 1493) devenu Gouverneur de Porto-Rico, foula pour la première fois le point le plus au sud des Etats-Unis : c’était le jour de Pâques – Pascua Florida en Espagnol – d’où le nom circonstancié de « Floride »… D’autres prétendent que l’appellation « Floride » viendrait de la quantité exubérante de fleurs qu’on y trouve ! A  chacun son étymologie…

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Les « Stiltsville » sont des maisons de pêcheurs emblématiques de la Baie de Biscayne

Juan Ponce de Leon inscrivit alors dans le journal de bord qu’il avait atteint « Chequescha » : il s’agit du premier nom enregistré de Miami. Mais notre Conquistador est mortellement blessé par une flèche d’indien Calusa ! Bien que cette civilisation ait disparu, on en trouve encore des traces comme à Cabbage Key où des tumulus faits de coquillages étaient dédiés aux cérémonies funèbres.

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Coucher de soleil sur la plage de Captiva avec passage d’un pélican

« The Sunshine State » porte bien son nom « d’ Etat du Soleil » avec 240 jours de soleil par an ! Entre Océan Atlantique et Golfe du Mexique, la Floride affiche un certain art de vivre, décontraction, relaxation chics où les privilégiés de la planète viennent passer un doux hiver.

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Miami : Immeuble Art Déco de Collins Avenue

Notre circuit « Floride » commence, évidemment, à Miami pour ensuite partir à la découverte du Golfe du Mexique : Fort Myers & Sanibel-Captiva puis Naples et Marco Island ; enfin retour sur la Côte Est dans la région de Palm Beach : « Get your kicks on Florida trip ! » (En marche pour ce tour de Floride).


Miami, «The Gateway of the Americas»
(La Porte des Amériques)

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Miami : Immeuble Art Déco de Collins Avenue

Le nom de « Miami » vient d’un mot indien qui signifie « eau douce ». Les traces de peuplement datent de 12.000 ans quand, au début des années 1800 les premiers colons européens, la plupart venus des Bahamas,  s’installent dans la zone. En 1844Miami devient le chef-lieu du comté.  Julia Tuttle, une riche américaine, achète une vaste plantation de citrons puis s’y installe. Considérant que Miami a un important potentiel, celle que l’on surnomme aujourd’hui la « Mère de Miami » consacre le reste de sa vie au développement de la ville. Grâce à l’aide de William Brickell, le cofondateur de Miami, elle convainc Henry Morrison Flagler de la Florida East Coast Railway de relier Miami à cette ligne de chemin de fer, ce qui est réalisé en 1896. Le Royal Palm Hotel, inauguré en janvier 1897, ouvre la ville – jusqu’alors vouée à l’agriculture  – au tourisme de luxe.

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A Coral Gables, le Biltmore Hotel fait partie des hôtels emblématiques des années 20

 Miami connut son apogée dans les années qui suivirent la Première Guerre Mondiale. C’était l’époque des stars du cinéma, des grands hôtels et d’une prodigieuse activité immobilière. Contrairement aux autres états américains où régnait la Prohibition, la Floride autorisa l’alcool et les jeux d’argent au cours des années 20 ! L’aéroport de Miami date de 1928 : c’est l’un des premiers à avoir été inauguré aux USA et le premier, aujourd’hui, en nombre de passagers internationaux avec 35 millions de voyageurs par an !

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Architecture espagnole pour la rue… Espanola !

Le Gulf Stream, courant chaud, passe à 24 km de la côte et permet à Miami d’avoir un climat tropical idéal toute l’année propice à la tenue d’événements internationaux. La température ne descend jamais en dessous de 0° et il est même rare qu’elle tombe à 10°… Quelques flocons de neige provoquèrent une vraie révolution le 20 Janvier 1977 ! Les ouragans, aussi, n’y ont pas fait beaucoup de dégâts depuis 1964. La période susceptible d’en engendrer s’étend du1er Juin au 30 Novembre : la saison « creuse » pour le tourisme puisque tous les riches propriétaires barricadent leurs « villas-châteaux » et vont sous d’autres cieux passer un été considéré, ici, comme trop chaud et trop humide… C’est donc l’occasion pour les touristes européens de profiter de tarifs hôteliers avantageux et de plage désertées !

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Little Havana : les exilés cubains s’adonnent à leur sort favori, les dominos, sous l’oeil des nombreux touristes.

En raison de ses relations économiques, culturelles et linguistiques avec l’Amérique du Nord, l’Amérique du Sud, l’Amérique centrale et les Caraïbes, Miami est surnommée la « Porte des Amériques ». C’est l’un des grands centres hispanophones des États-Unis autant par les puissants liens économiques de la Floride avec l’Amérique latine que par l’importante minorité cubaine érigée en lobby pour maintenir une politique d’ostracisme envers Cuba.

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Toute la décontraction de Miami au Biscayne Market

Miami et ses banlieues occupent une large plaine littorale sur l’estuaire de la Miami River. Le centre-ville  « Downtown » est situé sur la côte de la baie de Biscayne qui est parsemée de nombreuses îles, naturelles ou artificielles, dont la plus étendue abrite Miami Beach et South Beach.

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Et voici qu’on retrouve Marseille… à Miami !

L’Avenue Collins, devenue mythique par le quartier « Art Deco » rassemble aussi les hôtels célèbres de South Beach (Années 50/60) et se prolonge sur plus de 20 km au nord jusqu’à Sunny Island Beach ! Une autre rue qu’il faut absolument parcourir à pied (dans sa partie piétonne, of course !) est Lincoln avec son « Lincoln Road Mall » où l ‘ambiance de Miami se dessine à travers boutiques de luxe ou de souvenirs, cafés, pubs, restaurants… Le cœur même de cette capitale cosmopolite, multiculturelle et si attachante !

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Downtown Miami est le quartier d’affaires et le centre-ville ; il se trouve à l’extrémité de la Miami River qui se jette dans la baie de Biscayne. Il est le troisième plus important quartier d’affaires des États-Unis derrière ceux de New York et Chicago, avec une grande concentration de gratte-ciel. Il inclut les secteurs de Brickell, Virginia Key, Watson Island, ainsi que le port de Miami.

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Coral Way et Coconut Grove occupent le sud de Miami. Coral Way est un quartier résidentiel construit en 1922 entre le centre-ville et Coral Gables. Coconut Grove a été fondé en 1825 et abrite l’hôtel de ville, le Dinner Key, le Coconut Grove Playhouse,CocoWalk, et de nombreux nightclubs, bars, restaurants et commerce. On peut également y visiter la Villa Vizcaya, The Kampong, The Barnacle Historic State Park… On ne peut pas prétendre visiter le « Great Miami » en quelques jours… Aussi, est-ce à une promenade forcément exhaustive que nous vous convions, au gré des rendez-vous et des rencontres !

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MIAMI LA CULTURELLE : De nombreux musées sont dignes d’intérêt à Miami et Miami Beach dont Miami Art Museum, MOCA (Museum of Contemporary Art), Jewish Museum of Florida, et notre photo, le Bass Museum of Art…

Miami Vice : 111 épisodes qui ont changé
l’image de Miami à travers le monde

miami_viceBayside Market a été créé en 1987 : ici vivait sur son bateau (Enfin, dans le scénario !) le célèbre Flic de Miami (« Miami Vice » série culte des années 80), Sonny Crockett (Interprété par Don Johnson) avec son crocodile prénommé Elvis… La plupart des plans d’ensemble de la ville sont filmés dans le quartier Art Déco de Miami Beach et dans le quartier chic de South Beach, avec ses cafés et ses terrasses à la mode.

« Miami Vice » met en avant l’architecture et le style de vie de la ville. Mais, savez-vous qu’en 1984 Miami est une ville où la plupart des bâtiments du district historique sont délabrés ? Seule la façade de l’Hôtel National est peinte dans des tons pastels. Pour ne pas avoir à filmer tous les plans devant ce bâtiment, les créateurs de la série prennent la décision d’aider financièrement les propriétaires d’une trentaine d’immeubles du voisinage à repeindre leurs façades dans des tons pastels de rose, vert et bleu. Miami s’inspire dès lors de ces changements et, au fil des années, la ville se pare de ces teintes qui font aujourd’hui son originalité. Même si les premières saisons affirment et exagèrent l’image véhiculée alors par la presse d’une ville gangrenée par le crime, l’argent illégal et la drogue, la série montre aussi dans le même temps ce que les journaux ne montrent jamais : une population jeune, « une architecture originale et luisante et une beauté subtropicale sexy » ; à la fin de la série, en 1989, Miami s’est métamorphosée et son image à travers le monde a radicalement changé !


Le Mémorial de l’Holocauste 

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Une main tendue surgit d’un bassin… Sur son bras de dérisoires silhouettes tentent de s’accrocher…Le Mémorial de l’Holocauste à Miami Beach, dont la construction dura 4 ans, est un bouleversant hommage aux victimes de la Shoah. Intitulée « Sculpture of Love and Anguish » (Sculpture d’Amour et d’Angoisse), l’œuvre monumentale (entièrement construite en pierre de Jérusalem) a été imaginée par Kenneth Treister à un emplacement indiqué par la Commission de Miami Beach au croisement de l’avenue Meridian et du Boulevard Dade. Son adresse est un symbole : 1933-1945, les dates du règne d’Hitler… En 1984, un petit groupe de rescapés de la Shoah veulent honorer les 6 millions de victimes : le monument est alors contesté : « Ne transformez pas notre ville en cimetière » arguent les détracteurs « Gloom is doom »… (Les ténèbres, c’est pas vendeur pourrait-on traduire !)… En effet, l’image « Sun & Fun » de Miami ne correspondait pas à cette tragédie… Mais au fil des années, le monument a su s’imposer comme faisant partie du décor de la ville. C’est aussi un outil pédagogique et culturel en liaison étroite avec Yad Vashem, son homologue à Jérusalem. Le mémorial a été inauguré le dimanche 4 février 1990 par Elie Wiesel, Prix Nobel de la Paix en 1986, et lui-même rescapé des camps de la mort.

Jungle Island : rencontre avec les lémuriens

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Parmi les souvenirs qui resteront gravés, il y a cette rencontre avec les lémuriens à Jungle Island ! L’endroit est intéressant à plus d’un titre : à l’origine, c’est le premier  espace touristique de Miami conçu par un certain Franz Scherr en 1936 qui rêvait de faire vivre des perroquets en liberté ! Parmi ses plus célèbres visiteurs, la direction du parc cite Winston Churchill, Steven Spielberg ou encore Jimmy Carter… Le site d’aujourd’hui  a été entièrement repensé en 2003 ajoutant aux perroquets, un lion, des tigres, des flamants roses, des pingouins, des reptiles ou encore des animaux étranges comme ce casoar prénommé « Mama Cass », un oiseau géant en voie d’extinction ou ces lémuriens de Madagascar, eux aussi faisant partie d’une espèce menacée… C’est avec ces petits primates que nous avons pu nous entretenir au cours d’une « interview » exclusive sous l’autorité de leur maman adoptive, Paola, jeune zoologue passionnée, qui accueille les visiteurs en minuscules groupes (6 personnes maximum).

Nous prenons place sur des coussins et Paola nous explique que nous ne devons pas bouger : les lémuriens vont sortir de leur cage et nous allons leur offrir des morceaux de pommes. Très cabotins, ils s’élancent vers nous : leur fourrure est douce, leurs mains délicates et aussi bien formées que celles des humains… Des lointains cousins ? peut-être… Leur regard est quasi humain et, comme les chiens, ils adorent être caressés sous le ventre. Ils semblent parfaitement heureux dans ces conditions de semi-liberté et totalement amoureux de leur maman adoptive ! Très agités, ils vont et viennent, grimpent sur les têtes, foncent dans la poubelle et d’un coup se mettent à hurler car, poursuit Paola, ils ont vu  quelque chose qu’ils pensent être une menace… Peut-être un chapeau étrange qui passe derrière la vitre, ou encore un tee-shirt trop coloré… Paranos les lémuriens ? En tous les cas, extrêmement attachants et drôles. Et si j’adoptais un lémurien ?

Site : jungleisland.com

Cap sur Miami avec Ocean Force Adventures

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Nous avons rendez-vous à la Marina de Miami Beach pour faire un grand tour de deux heures en Zodiac dans la Baie de Biscayne. Le Capitaine Brandon nous attend sur  la jetée « E » pour nous faire vivre cette grande aventure bien différente des croisières de bateaux à touristes : il n’y a que six places à bord…C’est donc à une ballade quasi-privée que nous sommes conviés ! Notre skipper naviguera de Miami Beach à Downtown Miami – parfois très cool, et parfois décoiffant – en évoquant l’historique des lieux : jadis Miami était un horrible marais infesté de moustiques… Aujourd’hui, le dynamisme de la ville s’étend bien au-delà de la ligne des gratte-ciel et son « image de marque » a pris un essor fulgurant depuis une vingtaine d’années… Nous passons devant les villas de célébrités, les lieux de tournage de « Miami Vice » (Deux flics à Miami) ou de « Scarface », nous croisons des dauphins, l’Aquarium  de Miami (Miami Seaquarium) ou encore ces drôles de maisons « à échasses » à la structure de bois appelées « Stiltsville » emblématiques de la baie dont la construction remonterait à 1922. Une attraction considérée par tous comme un « must » de Miami  et que nous recommandons. Site :OceanForceAdventures.com

« Miami Culinary Tours » à Little Havana

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Aujourd’hui, nous avons rendez-vous avec  Tessa, guide au « Miami Culinary Tours »,  pour une balade à la fois gustative et culturelle dans « Little Havana » sur la célèbre Avenue  « Calle Ocho » qui est aussi la 8ème Rue SW (Sud Ouest) et la Route 41. Notre point de rencontre est la Galerie d’Art d’Agustin Gainza (Au numéro 1652), un artiste Américano-Cubain qui vit à Miami depuis 1979. A la fois peintre, dessinateur, céramiste, designer… Agustin est connu et expose dans le monde entier. Ses œuvres, originales et colorées correspondent bien à la musique qui s’échappe joyeusement des tavernes et autres boutiques de souvenirs comme une invitation à la danse.

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Nous continuons notre visite par des maisons familiales de restauration en goûtant le fameux sandwich cubain, une sorte de « panini » au jambon-fromage, puis l’empanada, le chausson « Latino » fourré à la viande ou au fromage ou encore aux légumes que l’on peut aussi apprécier dans tous les pays d’Amérique du Sud. Autre arrêt « fraîcheur » avec le jus de guarapo (Obtenu directement  en écrasant la canne à sucre qui pousse à Cuba !)… Pour finir, une glace « Maison » élaborée à partir de produits naturels et un café cubain  très serré qui ressemble beaucoup à un « Ristretto » Italien … Entre deux dégustations, on s’initie à la confection des cigares et on va aussi, au « Parc des Dominos » voir les vieux expatriés s’adonner avec passion à leur petits carrés blancs devenus une institution ! Une façon originale de découvrir, en Amérique, ce petit coin de Cuba ! Site :miamiculinarytours.com

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A Little Havana, la technique de roulage du cigare traditionnel cubain

Monkey Jungle : où les humains sont en cage !

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C’est un parc consacré aux primates qui a la spécificité de faire vivre ses hôtes en liberté et ses visiteurs en cage ! La devise :« Where Humans are caged and monkeys run wild » (Là où les humains sont en cage et les singes en liberté) : en effet, nous parcourons le jardin dans des tunnels de grillages tandis que les primates évoluent  au dessus de nos têtes !

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Ce parc est le rêve d’un homme, Joseph DuMond, qui souhaitait établir la première colonie de singes aux USA tout en respectant leur milieu naturel et étudiant leur mode de vie d’un côté purement scientifique. Il s’établit ici en 1935 et commença avec six macaques. Aussitôt, il mis le public à contribution pour venir admirer ses spécimens. Son fils, Franck, continua dès 1955 l’œuvre initiée par « Jo ». Aujourd’hui, le « Biopark » participe aux programmes internationaux de protection des primates et a ajouté à ceux-ci, un espace « perroquets ». La présentation du gorille vaut, à elle seule le déplacement :  le gros cabotin, de l’autre côté d’une fosse, joue avec sa dresseuse pour le plus grand bonheur du public ! Site : monkeyjungle.com

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La Villa Vizcaya : un petit morceau d’Italie à Miami…

Située à Coconut Grove, la Villa Vizcaya ou le Musée et les Jardins Vizcaya (Officiellement « Vizcaya Museum and Gardens » est née de l’imagination d’un homme d’affaires de Chicago amoureux de l’architecture italienne du 16ème siècle qui fit ériger la copie d’une Villa d’Italie du Nord. Le nom vient de la province espagnole Vizcaya (signifiant « lieu surélevé » en Basque) qui domine le Golfe de Gascogne comme la Villa Vizcaya domine la Baie de Biscayne.

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Classée aux « Monuments Historiques » la maison principale fut construite entre 1914 et 1916 tandis que la construction des jardins se prolongea jusque dans les années 20. Elle combine du marbre d’Europe et des pierres calcaires de Floride tandis que les plantes du jardin italien ont été choisies pour pouvoir résister aux conditions climatiques tropicales de la région. La visite est vraiment intéressante : on découvre un intérieur de 34 pièces richement meublé et doté de tout le confort post-moderne. Ici se rencontrèrent, en 1987, le Président Reagan et le pape Jean-Paul II. La Villa servit aussi de décor au tournage de nombreux films.

Site : vizcayamuseum.org

Le beau zoo de Miami…

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Le zoo de Miami est le plus grand et le plus vieux jardin zoologique de Floride : en 1948, trois singes, une chèvre et deux ours noirs furent achetés pour 270 dollars à un petit cirque ! Aujourd’hui, il abrite plus de 2.000 animaux issus du monde entier dans un superbe parc paysager à 40 minutes du centre ville. Grâce au climat tropical du Sud de la Floride, on y retrouve des espèces d’Asie, d’Australie comme d’Afrique…

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Les animaux sont regroupés suivant leur territoire d’origine : lions, tigres, éléphants, girafes, koalas, rhinocéros, gorilles, chimpanzés… De nombreuses animations agrémentent la ballade que l’on peut faire à pied, à bicyclette ou à bord de voitures à pédales de location. Outre le côté exhibition, il joue aussi un rôle scientifique dans la protection des espèces menacées et participe à 6 programmes internationaux de conservation. Site : zoomiami.org

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« WEAM » : Le Musée de l’érotisme…

Miami est très éclectique… Et parmi les curiosités proposées, dans le fameux quartier « Art Déco » (Art Deco District) de Miami Beach, il y a ce musée de l’érotisme « World Erotic Art Museum » ou « WEAM » sis à Washington Avenue, 205. C’est le fruit de l’imagination d’une septuagénaire (d’aujourd’hui !) appelée Miss Naomi Wilzig… Miss Naomi était d’abord antiquaire et très vite elle s’est intéressée à la thématique du sexe dans l’art… Et cet intérêt l’a menée aux quatre coins du monde à la recherche de tous les objets, hétéroclites ou incongrus, symbolisant l’érotisme et les rapports amoureux… Nous avons rencontré cette Mamie « érotique » (Née en 1934) qui est fière d’exhiber ses 4.000 « Objets du désir » (dans une vingtaine de salles) glanés dans ses voyages. Des objets hétéros, mais aussi homos d’où l’intérêt de toute la communauté gay américaine pour la bouillante Naomi !

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Sa collection inclut des peintures, des tapisseries, des sculptures et divers objets du monde entier devenus des « Sex-toys » dans le langage actuel…Il y a même un très grand lit (Allemand, dit-elle) avec quatre piliers phalliques ! D’après notre interlocutrice, « C’est la plus grande collection d’art érotique dans le monde… Je suis fière, poursuit-elle, de la partager avec le public… de Pompéi à Picasso ! ». Site : weam.com


COUPS DE CŒUR…


B2 Hotel à Downtown Miami

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Situé au 146, Biscayne Boulevard, cet hôtel 3* design de 17 étages opte pour une politique agressive en matière de tarifs avec des chambres avec vue à moins de 60 € ! Le panorama offert s’étend sur la Baie de Biscayne et vaut vraiment le coup. Nous sommes à 100 mètres (Il n’y a qu’à traverser le Boulevard !) du fameux Biscayne Marketplace avec son animation diurne comme nocturne, ses départs de croisières dans la baie et ses nombreux restaurants de front de mer dont le mythique Hard Rock Cafe. Le wifi y est gratuit comme l’accès au centre de remise en forme et la « Taverne » qui s’anime les grands soirs de matches propose une bonne cuisine américaine aux portions généreuses. Le petit déjeuner est servi sous la forme de buffets. Vraiment une bonne adresse pour séjourner à Miami avec, aussi, en face, le bus touristique à impériale pour profiter du fabuleux décor de Miami sans les inconvénients de « parquer » sa voiture qui restera, pour l’occasion entre les mains du « Valet Parking » de l’hôtel… Site : b2hotelmiamidowntown.com

Canyon Ranch Hotel & Spa à Miami Beach

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Le panorama de la terrasse de l’appartement du Canyon Ranch

Cet hôtel au standing 5*, situé sur Collins Avenue, a la particularité de n’offrir que des suites de 67 à 112 m2. Sa plage de sable blanc sur l’Océan inclus aussi l’utilisation gratuite des transats et parasols . Nous sommes sur le principe du « Resort » et rien n’est ajouté en supplément à la note : accès libre au grand spa, aux 4 piscines, programme complet d’activités avec remise en forme par des professionnels…L’atmosphère décontractée peut surprendre, mais la décontraction s’inscrit dans l’ADN de cet hôtel qui fête ses 35 ans d’existence. Dès l’accueil, l’ambiance est différente : vous n’êtes pas reçus à la réception mais à des bureaux personnalisés où l’on vous invite à la détente… Les appartements sont modernes, fonctionnels et disposent de tout le matériel nécessaire si vous souhaitez y déjeuner ou dîner en famille. L’établissement accueille de nombreux sportifs venus s’y ressourcer. Le Bar à Cocktails (sans alcool) du Spa vous permettra de goûter aux combinaisons les plus harmonieuses de fruits et de légumes fraîchement cueillis… Vous pourrez même composer la vôtre !

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« Canyon Ranch Grill », le restaurant offrant une vue panoramique sur l’océan veillera aussi à votre équilibre alimentaire et à votre santé en vous indiquant la composition des plats et leur apport calorique… Bref, un resort totalement « Healthy »…Qui a dit que les Américains ne savaient pas se nourrir ? Site : www.canyonranch.com/miamibeach


REPORTAGE : TEXTES DANY ANTONETTI – PHOTOS : GÉRARD ANTONETTI


 

De nombreux sites (la plupart en Anglais) vous permettrons de peaufiner votre voyage.
Parmi eux, citons, en Français : visitflorida.com/francais
En Anglais : miami.com ; miamiandbeaches.com ; visitmiamibeach.com