GRÈCE : Paros, l’île au marbre (III)
Après moins d’une heure de ferry, au départ de Naxos, nous voici débarqués à Paros dans le port de Parikia
Parikia, la capitale
L’église de la Panaghia Katapoliani est l’une des plus vieilles de Grèce. La légende dit qu’elle aurait été construite suivant le vœu d’Hélène, mère de Constantin le Grand (IVème siècle) qui, en route pour la Palestine, fit escale à Paros. Les fonds baptismaux en forme de croix sont les plus anciens du Proche-Orient orthodoxe. Nombreux centres d’intérêt architecturaux dont le cloître et ses cellules, l’iconostase avec icônes en argent, l’autel, les chapelles… Un musée d’îcones jouxte l’édifice.
Naoussa, la belle baie du nord de l’île
En face de Naoussa, les calanques de Kolybithres étalent leurs rochers incroyablement sculptés par l’érosion qui prennent des formes magiques sous le soleil. Cet endroit offre des anses d’azur cristallin et de jolies petites plages de sable… Les armées de parasols (bleus comme les schtroumpfs !) sont déjà prêtes à accueillir leurs touristes… Mais en ce début de saison, les quelques privilégiés qui voyagent dans les îles grecques peuvent profiter du bonheur d’une nature encore préservée et d’une quiétude pas encore troublée par les décibels intempestifs des discos saisonnières !
De merveilleuses rencontres…
Vu l’étroitesse de l’île, on en fait rapidement le tour en voiture. Nous avons loué un petit 4×4 Suzuki (Economique en mai : 30 Euros/jour) qui nous a permis de partir à la recherche des monastères blottis au sommet des vertes collines et de rencontrer des personnages hors du temps !
Entre Parikia et le superbe village central de Lefkes, arrêt à Marathi pour visiter les ruines de la Société des Marbres de Paros fondée en 1878. Des lieux déserts mais jonchés d’immenses blocs abandonnés que l’on identifie immédiatement.
En continuant par une piste, on arrive au monastère d’Agios Minas (XVIIème siècle) où un ermite attend les visiteurs. Trop heureux de pouvoir converser, il raconte sa vie et celle des lieux dans un Anglais approximatif : jadis (il y a très longtemps !) il émigra au Canada et travailla à la mine du côté de Toronto… Ici, pas de problème avec la tenue vestimentaire, l’homme qui s’est baptisé « Minas » comme sa maison sera tolérant… Après vous avoir accompagné dans les pièces les plus représentatives (dont la chapelle), il vous offrira à boire et à manger… Fromage, loukoums et vin non identifié… L’habitude des partages modestes s’impose car la propreté est plus que limite…Après l’expérience de l’ermite de Minas, la piste conduit au monastère d’Agios Théodoron. Sentiment de sérénité bucolique devant cette belle maison blanche entourée de prairies et dont l’horizon s’étend jusqu’à la mer… Les guides touristiques disent que la visite est possible le matin…
Paros sera notre dernière destination cycladique et le ferry nous ramènera au Pirée au bout de six heures… C’est sûr, nous retournerons à la découverte d’autres îles grecques au printemps prochain !
Hébergement : Coup de cœur à l’Hôtel Dilion (que nous avions acheté sur le serveur venere.com). La suite que nous avions choisie à 35 Euros (incluant le petit déjeuner) correspondait parfaitement à l’image du prestataire. A gauche de l’embarcadère, dans les rues blanches et bleues, l’hôtel offre une vingtaine de chambres très propres et l’accueil (en anglais) y est très chaleureux ! Internet : http://www.dilionhotel.com