Au pays des Balkans : Croatie, Bosnie, Monténégro

Un voyage « découverte » qui va nous mener de la Croatie au Monténégro en passant par la Bosnie-Herzégovine. Balade non exhaustive ayant pour but de mettre l’accent sur les quelques lieux incontournables, véritables « villes-musées » – souvent « Patrimoine de l’Humanité » – visitées au cours d’un périple de 10 jours. 

Dubrovnik : la porte « Pile », entrée principale

Reportage : Texte/Dany Antonetti – Photos/Gérard Antonetti – © Mars 2024

En premier lieu, la Croatie qui est membre de l’Union Européenne depuis 2013. Elle est entourée par la Slovénie, la Hongrie, la Serbie , la Bosnie-Herzégovine et le Monténégro. De plus, elle partage une frontière maritime avec l’Italie dans la mer Adriatique. Nous arrivons à Dubrovnik…

Dubrovnik, la Perle de l’Adriatique

Dubrovnik : Rue principale

Située au sud de la côte dalmate et à proximité de la frontière avec la Bosnie-Herzégovine et le Monténégro, Dubrovnik est la « Perle de l’Adriatique ». Sa vieille ville – entourée d’énormes remparts en pierre datant du 16ème siècle – est classée au Patrimoine Mondial de l’Unesco.

Dubrovnik était autrefois la capitale d’une république maritime connue sous le nom de République de Raguse (son nom officiel jusqu’en 1918) rivale de Venise au 15ème siècle. Ses habitants s’appellent encore les Ragusains ( A ne pas confondre avec la mythique « Raguse » de Sicile !).

Palais Vénitien

On entre à Dubrovnik par la vieille porte « Pile » pour parcourir la rue principale Stradun (ou Placa) pavée de calcaire et bordée de boutiques et de restaurants. Tous les édifices méritent un arrêt. Notamment : l’église baroque Saint-Blaise (qui est le saint de la ville) ; le Palais Sponza de style Renaissance ou encore le Palais du Recteur de style gothique, aujourd’hui musée d’Histoire. 

Le café « chic » de Dubrovnik : une véritable institution !

Pour pouvoir apprécier la citadelle, mieux vaut embarquer sur un petit bateau qui vous en fera faire le tour (15€/personne) qui – à notre avis – est bien plus intéressant que le tour des remparts à pied…

Dubrovnik fut le lieu de tournage de séries et de films dont le plus connu est « Game of Thrones »… Ce qui entraîne des visiteurs internationaux et un grand merchandising autour du thème !

ATTENTION : les tarifs « touristes » à Dubrovnik sont surréalistes ! On vous demande de payer 35€/personne pour grimper sur les remparts… Des magnets « Made in China » affichent 10€ ou encore 36€ les 6 petits paquets de lavande… Ne pas se laisser avoir !

Ston : les murailles les plus longues d’Europe

En quittant Dubrovnik, nous arrivons à Ston. La muraille de Ston fut construite pour améliorer la ligne défensive de la République de Raguse (aujourd’hui Dubrovnik). Construite dès 1333, elle fut érigée entre les deux villages de Ston et Mali Ston pour séparer la République de Raguse de sa rivale la République de Venise. Ces murailles monumentales de la Citadelle de Ston mesurent plus de 5,5 km. Ce sont les plus grandes d’Europe. L’ensemble des murailles a une forme de pentagone avec cinq forteresses et vingt tours, sur les quarante d’origine. La pointe supérieure s’achève à flanc de colline et se ferme par une tour semi-circulaire. 

Nous traversons ensuite l‘imposant pont de Pelješac

Le pont de Pelješac est un pont à haubans (pont dont le tablier est suspendu par des câbles eux-mêmes soutenus par des pylones comme le viaduc de Millau) mis en service en juillet 2022. Il mesure 2,4 kilomètres de longueur, 55 mètres de hauteur et comporte 4 voies de circulation. Il enjambe la baie de Mali Ston et relie la côte septentrionale de la Croatie au continent en évitant de passer par la Bosnie-Herzégovine. Le projet, soutenu par la Commission Européenne a suscité des tensions entre les deux pays.

 La belle Vallée de la Neretva  

Aprés le pont, nous entrons dans la Vallée de la Neretva. Dans le dédale parfait des canaux de la Neretva, ornés de magnifiques nénuphars, se cache l’habitat d’espèces d’oiseaux uniques. Malheureusement, nous ne faisons que passer… Nous arrivons à Split !

Split et son immense héritage

La ville de Split s’est établie à l’intérieur, puis autour de l’immense palais de l’empereur romain Dioclétien construit entre 294 et 305 qui s’étendait sur une surface de 39.000 m2. L’empereur était originaire de la ville de Salone située sur les hauteurs. Une promenade à travers le centre historique est un voyage à travers le temps jusqu’à l’Antiquité. 

Le Palais, cerné de remparts, offre un spectacle extraordinaire : outre les bâtiments résidentiels, il comprend des thermes, une bibliothèque, un temple dédié à Jupiter, une caserne pour sa garde. Et surtout des salles souterraines mises à jour remarquablement conservées (Notre photo ci-dessous).

Sur le front de mer, s’ouvre encore la porte maritime qui, dans l’Antiquité, permettait aux navires d’accoster. Split est aussi inscrite au Patrimoine Mondial de l’Unesco.

Trogir, dans la baie de Kotor

À quelque 30 kilomètres de là, voici la vieille ville de Trogir, également classée patrimoine culturel mondial à l’Unesco depuis 1997. Trogir, séparée de la terre ferme par un canal est située sur une petite île. Entourés des falaises abruptes de la montagne de Saint Iwan et des eaux turquoises scintillantes, on flâne le long de la baie de Kotor – l’une des plus belles baies du littoral méditerranéen en Europe.

Trogir conserve un patrimoine représentatif de 2.300 ans d’architecture méditerranéenne issu de l’influence des Grecs anciens, des Romains, des Byzantins et Vénitiens. La ville compte de nombreux palais, églises, tours, une forteresse insulaire… « Le plan urbain orthogonal de l’île date de la période hellénistique et fut embelli par les dirigeants successifs, en incluant de nombreuses constructions privées ou publiques, ainsi que des fortifications. De belles églises romanes se voient adjoindre des bâtiments remarquables de style Renaissance et Baroque de la période vénitienne », souligne le rapport de l’Unesco. Trogir est l’ensemble urbain romano-gothique  le mieux préservé de la côte adriatique, mais aussi de toute l’Europe centrale.

Le centre historique médiéval de Trogir, entouré de ses murailles, comprend un château et des tours préservées, ainsi que différents palais et demeures particulières datant des périodes romane, gothique, renaissance et baroque. Le plus important édifice de la ville est la Cathédrale Saint-Laurent de Trogir dont la porte principale à l’ouest est le chef-d’œuvre du Maître Radovanet l’ouvrage le plus représentatif du style romano-gothique en Croatie (Photo ci-contre).

Omis, la ville des pirates !

Sur notre chemin, se trouve la petite ville dalmate d’Omis, une ancienne ville de pirates. Cette petite ville du Moyen Age a toujours été un lieu stratégique de défense pour ceux, qui au cours des années voulurent contrôler cette partie de la côte croate.

Omis, comme ses environs, fut le lieu d’incessants combats entre Turcs, Vénitiens, Hongrois, Croates et autres peuples chrétiens. À cette époque, Venise conquit Omis et la plaça sous son administration jusqu’en 1797, date à laquelle la République Vénitienne  disparut. Omis passa ensuite entre les mains des Autrichiens puis sous le contrôle de la France de Napoléon puis de nouveau aux Autrichiens jusqu’en 1918. Aujourd’hui encore, nous pouvons voir les deux tours qui dominent la ville.

Počitelj en Bosnie-Herzégovine

Nous entrons en Bosnie-Herzégovine… Douane, check-point… Arrêt prolongé… Pocitelj est l’un des villages les plus intéressants des Balkans car il se trouve sur la Route de la Soie. Il y a une auberge (plus petite qu’un caravanserail) qui hébergeait autrefois les voyageurs ! Bon, aujourd’hui, elle est transformée en Bar-Restaurant sponsorisé par… « Coca Cola »…

Počitelj est situé sur la rive gauche de la Neretva dans la région historique d’Herzégovine. Au sud de Počitelj, la vallée devient particulièrement étroite et se prolonge jusqu’à la ville croate de Metkovic où le fleuve forme un delta. La forteresse de Počitelj, construite en 1444 est un des principaux centres d’intérêt du village offrant un vaste point de vue sur la vallée de la Neretva. 

La mosquée de Šišman Ibrahim Pacha, également connue sous le nom de mosquée de Hadži Alija, a été construite en 1563. Endommagée pendant la Guerre de Bosnie, elle a été restaurée. C’est une copie de Sainte- Sophie à Istanbul. La Tour de l’horloge date de 1664. De par son importance historique et ses bâtiments, Počitelj est  proposé au Patrimoine Mondial de l’Unesco.

Grimper au sommet du village requiert… de l’énergie… ou de la foi : ça dépend !

Medjugorje, où la Vierge serait apparue…

Formé de trois hameaux, Međugorje (dont le nom signifie « entre les montagnes ») est un village entièrement catholique en Bosnie-Herzégovine. Depuis leur retour de croisades les franciscains administrent l’endroit.

C’est un lieu de pèlerinage important mondialement connu avec actuellement 2,2 millions de visiteurs par an. La Vierge Marie y serait apparue à six Croates d’Herzégovine le 24 juin 1981. Les apparitions continuent toujours quotidiennement pour trois d’entre eux et annuellement pour les trois autres ! Allez comprendre les caprices de Marie… Depuis, la localité s’est fortement développée avec de nombreuses pensions de familles, d’hôtels et de restaurants accueillant ces milliers de pèlerins. C’est un lieu où les conversions au catholicisme sont très nombreuses. 

Selon André Cabes, professeur de théologie mariale à l’Institut catholique de Toulouse « Medjugorje est un lieu manifeste de conversion et de foi. Les pèlerinages officiels pour les diocèses et paroisses y sont autorisés par le pape François depuis 2019 ». La statue du Christ dans le jardin a la jambe humide (normal : il y a une source en-dessous !) et les pèlerins doivent porter un tissu pour essuyer cette eau providentielle qui serait miraculeuse comme celle de Lourdes… Ils garderont en relique le mouchoir imbibé !

Mostar, ville martyre et son vieux pont reconstruit

Le Stari Most (« le vieux pont » en bosnien) de Mostar est un pont du 16ème siècle qui relie les deux parties de la ville permettant de passer d’une rive à l’autre du fleuve Neretva. La conception en dos-d’âne de ce pont lui confère une grande solidité si bien qu’il a résisté pendant des siècles à tous les conflits sauf au dernier. Pendant la guerre de 1993, il fut détruit par un obus croate… Il a, depuis, été reconstruit sous l’égide de l’Unesco. Ses 1.088 pierres ont été taillées selon les techniques originelles.

L’inauguration, le 22 juillet 2004, a été placée sous le signe de la réconciliation des deux communautés bosniaque et croate… Le Stari Most et son environnement au cœur de la vieille ville de Mostar ont été classés au Patrimoine Mondial de l’Unesco en 2005. Tout le vieux quartier a été entièrement restauré car complètement détruit par la guerre : 60% de la ville fut rasé. 

Rencontre avec… Adina, guide à Mostar

Adina fut une victime collatérale du conflit ! Elle avait 9 ans quand la guerre a éclaté : son père a été assassiné par un sniper… Et sa mère a alors décidé de quitter le pays avec ses enfants. Adina se retrouve alors réfugiée en France en Occitanie. Plus précisément à Palavas-les-Flots. Elle y passera les 3 années de guerre – y acquérant un français impeccable – puis reviendra à Mostar la paix revenue. « Je vois mon pays avec beaucoup de tolérance, dit-elle. Ma mère ne m’a jamais appris la haine ! La paix est le bien le plus important dans la vie… Mostar a toujours été mixte au niveau religions : catholiques, musulmans et orthodoxes. J’espère que les gens qui sont partis reviendront. L’ex-Yougoslavie comptait 22 millions d’habitants et la période « Tito » était beaucoup plus prospère… Aujourd’hui, nous avons 3 présidents représentant les 3 religions ! ». Lorsque je demande à Adina sa religion, elle me répond : « Dites que je suis de Mostar ! » une résilience qui en dit long sur cette jeune femme !

Trebinje, la plus méridionale

Trebinje est située dans la partie la plus méridionale de la République Serbe de Bosnie et de la Bosnie Herzégovine. La ville s’étend au pied du mont Leotar. Parmi les sites à ne pas manquer, on trouve notamment le centre historique «Castel» de la ville et la mosquée Osman-pascha, l’emblème de la ville. 

Dans la région, la viticulture est attestée depuis le Moyen-Âge et plus de 20 caves proposent de goûter et d’acheter les vins locaux. Les pâturages couvent 80 % des terres. En plus de la viande, les éleveurs fabriquent de la charcuterie et des fromages. L’apiculture est aussi bien développée.

Nous voici arrivés au Monténégro !

Le nom du Monténégro peut se traduire par « Montagne Noire » ou « Mont-Noir », en référence aux forêts sombres qui le recouvraient autrefois. Notre hôtel se trouve à Herceg Novi, une station touristique au bord des sublimes Bouches de Kotor. La ville a été fondée comme une forteresse, en 1382, sur un ancien petit village de pêcheurs existant depuis l’époque de l’Empire romain. Herceg Novi possède un monastère orthodoxe serbe, le monastère de Savina aux luxuriants jardins. Il fut fondé au 16ème siècle et est notamment connu pour ses travaux de fer forgé (17ème siècle).

La Sahat-Kula (Tour de l’horloge) est un monument de l’époque turque qui se trouve au centre de la ville et sépare la partie basse de la ville de la partie haute. La Kanli-Kula est une forteresse ottomane qui a servi de prison, alors que la Španjola est une fortification de la Renaissance datant de l’époque où la ville avait été enlevée aux Turcs par les Espagnols.

La panoramique Baie de Kotor

Nous longeons les célèbres Bouches de Kotor : contrairement à ce qui est parfois dit, ce n’est pas le fjord le plus méridional d’Europe car les glaciers ne sont pas venus aussi bas. Elles ont pour origine un canyon rempli d’eau de mer.  La baie de Kotor offre une vue à couper le souffle. 

À l’ombre de la montagne Saint Iwan, la vieille ville de Kotor, entourée d’une impressionnante muraille de défense, est particulièrement bien préservée et classée. La région de Kotor figure au Patrimoine de l’Unesco. 

Entre 1420 et 1797, Kotor et ses environs dépendaient de Venise. Cette influence vénitienne se remarque particulièrement dans la structure et l’architecture de la ville dont celle de la Tour de l’Horloge. La cathédrale a 850 ans d’existence mais elle a souffert de nombreux séismes dont le dernier en 1979. 

TOUR DE L’HORLOGE

Notre-Dame du Rocher  

Sur une île artificielle, au milieu du golfe se trouve l‘église « Notre-Dame-du-Rocher » qui a été construite en 1632 – L’église abrite des chefs-d‘œuvre d‘artistes monténégrins et italiens. Perast est l’une des plus belles villes baroques de la côte du Monténégro.

Porto Monténégro, le St-Trop du Monténégro

Le port de plaisance mondain Porto Montenegro dans les Bouches de Kotor, affiche tout de suite la couleur : Chanel, Gucci, Celine… Une destination « jetset » devenue Marina de Luxe depuis 2016 ! Ici, les yachts de milliardaires rivalisent d’opulence et de majesté pour afficher une « dolce vita » à l’italienne.

Porto Monténégro : le must du pays

Budva et sa Riviera

La région côtière de Budva, appelée Budva Riviera  est le centre du tourisme du Monténégro. Elle est appréciée pour ses plages de sable (les plus touristiques du sud de l’Adriatique). et sa vie nocturne active. Vieille de 2 500 ans, Budva est l’une des plus anciennes localités sur la côte de la mer Adriatique. Elle comprend de beaux exemples de l’architecture méditerranéenne médiévale. C’est la jumelle de Kotor car elles partagent la même histoire… Mais Budva n’admit pas la tutelle de Venise ! Le 1er week-end de mai se tient un carnaval international, pourtant héritage de la Sérénissime !

De nombreux témoignages écrits datent des faits historiques s’étant déroulés à Budva avant le 5ème siècle avant JC. Une légende raconte que Budva a été fondée par Cadmos, héros exilé de Thèbes qui cherchait un abri à cet endroit pour lui et sa femme, Harmonia… Les Vénitiens  dirigèrent la ville pendant plus de trois siècles (de 1442 à 1797). Budva, appelée Budua à cette époque, fit partie de l’Albanie Vénitienne et fut fortifiée par de puissants murs vénitiens pour contrer les forces ottomanes.

Le 15 avril 1979, Budva fut secouée par un important séisme qui dévasta une grande partie de la vieille ville. Cependant presque tous les bâtiments ont été restaurés à leur forme d’origine. Sur 400 bâtiments 8 seulement étaient restés debout !

L’héroïne de Budva est Diana… Non, pas « Spencer » ! Juste une danseuse dont la statue (1965) est réputée pour les demandes en mariage. La légende dit que la ballerine était amoureuse d’un marin italien qu’elle attendait sur le rivage… Mais il ne revint pas et de désespoir elle se jeta à la mer !

Sveti Stefan, l’île « très privée »…

Plus au sud, de nombreuses petites plages et villes, constituent la partie plus haut de gamme et exclusive de Budva Riviera. C’est particulièrement vrai pour la célèbre ville de Sveti Stefan, un îlot rocheux où il n’y avait que trois maisons en 1890. C’était un ancien village de pêcheurs, avant de devenir un complexe hôtelier de luxe très privé inaccessible au commun des mortels. De nombreuses stars du cinéma y ont séjourné au cours des années 50 dont Sophia Loren…

 Le Monténégro, c’est aussi la montagne !

Nous voulions connaître un peu mieux le Monténégro et surtout son arrière pays montagnard. Nous sommes donc partis, en voiture de location et carte routière en mains pour une aventure montagnarde ! Nous avions vu sur les guides qu’il existait un canyon qualifié de « plus profond d’Europe » (1300 m) et le second du monde après celui du Colorado ! C’est le canyon de la rivière Tara dans le Parc National de Durmitor (inscrit à l’Unesco depuis 1980). Beaucoup de route… mais nous pensions que ça valait le coup pour ramener de belles images ! 

Le miel des Bouches de Kotor est réputé !

Nous entamons donc notre montée vers les sommets pour arriver, après presque 3 heures de lacets au Lac Noir ( Crno jezero ) situé à 3 km de Zabljak. C’est un lac glaciaire situé sur le mont Durmitor (1 416 m) dans le Parc du même nom. Un sentier pédestre de 3,5 km fait le tour du lac. Naturellement, rien n’est gratuit au Monténégro et même hors saison, il vous en coûtera 5€/personne pour approcher cette merveille… Un vent glacial et violent soufflait sur ses rives et rendait impossible la balade pédestre ! Nous nous sommes contentés de quelques clichés… persuadés d’en faire d’exceptionnels dans le fameux canyon… mais quelques kilomètres plus loin, un panneau (en anglais, heureusement !) annonçait que la route était coupée pour le rejoindre : tant de trajet presque pour rien et la frustration de ne pas avoir vu ce canyon… second au monde !!! Il faudra rebrousser chemin pour se taper à nouveau tous les travaux supportés à l’aller… Bref, le Monténégro ne nous laissera pas un souvenir impérissable… malgré la beauté évidente des Bouches de Kotor gâchées par des constructions laides et anarchiques tout le long du golfe (sauf Porto Monténégro) et des poubelles partout… sans oublier des automobilistes qui roulent n’importe comment et doublent sans aucun respect du code de la route…

Les Bouches de Kotor, un golfe inoubliable…