De Bilbao à Saint-Sébastien et Vitoria à la région des vins Rioja Alavesa, un court séjour au Pays Basque qui, mi-novembre, offrait encore un soleil radieux
La plage de San Sebastian dans la baie de la Concha
Le Pays Basque (Pais Vasco, en espagnol, Euskal Herria ou Euskadi, en basque) est une région du sud-ouest de la France et du nord de l’Espagne, située sur les deux versants des Pyrénées. Il s’ouvre néanmoins au nord-ouest sur l’Océan Atlantique appelé alors Mer Cantabrique. 86 % du territoire est en Espagne contre 16% en France. La communauté autonome basque (souvent également dénotée « Pays Basque »), est une communauté autonome espagnole composée des trois seuls territoires historiques d’Alava, Guipuscoa et Biscaye qui n’en constituent qu’une partie. La capitale est Vitoria et les villes principales Bilbao et San Sebatian. Littéralement, le Basque (euskaldun) est la personne qui possède la langue basque (euskara).
Il n’y a pas de village basque sans fronton dédié au sport national : la pelote !
De même, son pays (Euskal Herria) est celui où cette langue est parlée. La langue basque (euskara en basque) est parlée par environ 40 % des habitants du Pays basque espagnol. C’est l’une des rares langues d’Europe (avec le finnois, le hongrois et l’estonien) à ne pas faire partie des langues indo-européennes. On peut même parler d’un isolat linguistique car aucun lien de parenté n’a pu être établi de façon convaincante avec d’autres groupes. Le basque écrit utilise l’alphabet latin et est fondé à la fois sur les orthographes française et espagnole. Il est réputé comme étant l’une des langues les plus complexes au monde !
L’effet « Guggenheim » sied à Bilbao !
Bilbao et le Musée Guggenheim
Située dans la province de Biscaye, Bilbao est entourée de terres fertiles, de forêts, montagnes, plages et falaises qui en font une destination très séduisante.
Le Pont-Transbordeur de Bilbao
Le
Musée Guggenheim est un musée d’art moderne et contemporain ouvert depuis 1997. C’est l’un des quatre musées de la fondation Solomon R. Guggenheim. La structure innovante du bâtiment a été dessinée par Frank Gehry , architecte canadien à la renommée internationale. Une façade tournée vers la ville, l’autre vers l’estuaire, des matériaux adaptés : calcaire blanc du sud de l’Espagne, titane aux couleurs changeantes avec la lumière, acier et béton… C’est l’idée d’un dernier bateau arrivant au port comme le symbole d’une re-naissance après le déclin industriel ! Ce musée est devenu rapidement un des bâtiments contemporains des plus connus et appréciés au monde faisant énormément pour le renouveau et la notoriété de la ville. Son impact est tellement colossal que l’on parle d’un « Effet Guggenheim » pour Bilbao.
Parmi les œuvres importantes du Guggenheim de Bilbao : les sculptures gigantesques de Richard Serra, les installations de Jenny Holzer, une Araignée de Louise Bourgeois, ou bien encore le chien géant habillé de fleurs de Jeff Koons situé à l’entrée, que les basques nomment affectivement « Puppy ». Les expositions ont la spécificité d’être éphémères… Quelques mois seulement… Alors dépêchez-vous pour aller admirer les dernières en date qui seront changées fin février 2008 !
« La Matière du Temps » comprend huit sculptures monumentales de Richard Serra, l’un des grands sculpteurs américains du XXème siècle, qui forment une installation spécifiquement conçue pour ce lieu et dont la taille (130 mètres de long) et l’ambition n’ont pas d’équivalent dans l’histoire moderne. Célèbre pour le caractère innovateur et transgresseur de son travail, Serra met l’accent sur le processus de production, les caractéristiques spécifiques du matériau et l’expérimentation du temps à travers l’espace : « J’ai placé les sculptures de façon à rendre possible une circulation fluide et libre. Le temps conduit la position autant que l’emplacement. Pour le spectateur, la signification ne peut être établie qu’en se déplaçant dans l’espace qui est l’espace de chaque sculpture individuelle et l’espace de cette installation dans son ensemble. Le sens de l’installation est activé et rythmé par le mouvement du spectateur. Le sens ne se dévoile qu’à travers le mouvement continu, à travers l’anticipation, l’observation et le souvenir. Mais il n’y a pas non plus de vision commandée, de séquence préférentielle, de successions privilégiées de vues. Chaque personne peut cartographier l’espace à son goût… Ce qui ne veut pas dire que je n’ai pas disposé des voies de circulation dans une anticipation du mouvement. J’ai intitulé cette installation “La Matière du temps” parce qu’elle s’inspire de l’idée de l’existence de temporalités multiples ou superposées. Dans la mesure où le spectateur expérimente chaque œuvre dans le contexte de la globalité de l’installation, il devient conscient de l’évidente diversité des durées dans le temps ». L’installation relève de l’engagement pris par le Musée Guggenheim Bilbao de commander aux plus importants artistes de notre temps des œuvres spécialement conçues pour ce cadre exceptionnel que constitue le Musée.
La matière du Temps de Richard Serra
Autre exposition : « Chacun à son goût » où 12 artistes basques contemporains appartenant à une génération qui se consolide à la fin des années quatre-vingt-dix et au début des années 2000 proposent des pièces spécifiquement créées pour entrer en interaction avec les espaces du Musée. Cette exposition occupe la totalité du troisième étage jusqu’au 3 février 2008. Les travaux présentés utilisent des médiums et des vocabulaires contemporains (photographie et vidéo, performance, installations ou interventions spécifiques), pour proposer des réflexions pleines de sens sur l’identité culturelle, la différence sexuelle, le pouvoir de l’art ou encore la violence politique dans un jeu de conjonctions et de disjonctions entre local et global, personnel et social. L’expression « Chacun à son goût » s’inscrit comme une sorte de manifeste en faveur de la pluralité des styles et du respect de la différence.
A ne pas manquer, aussi
« Art in the USA : 300 ans d’innovation ». À partir de quelque 200 œuvres, particulièrement centrées sur la peinture, l’accrochage offre un extraordinaire panorama de la diversité culturelle et historique des États-Unis. Divisée en six périodes historiques, l’exposition présente au premier et au deuxième étage du Musée le travail d’environ 120 artistes du début du XVIIIe siècle à nos jours. Internet :
http://www.guggenheim-bilbao
À Bilbao, la gastronomie est un art
La capitale basque s’enorgueillit de prestigieux restaurants, pouvant offrir non seulement les spécialités traditionnelles mais encore les créations culinaires les plus avant-gardistes. De nombreuses zones permettent de profiter des fameux pintxos (les tapas espagnoles). Laissez-vous tenter par ces délices, prêts à satisfaire les palais les plus exigeants.
« Zortziko », l’un des restaurants les plus réputés de Bilbao
Le Restaurant
« Zortziko » est considéré comme l’un des meilleurs de Bilbao, nous avons pu le constater ! « Zortziko » est une danse du Pays Basque. C’est aussi le numéro 8 (ou plutôt huitième) car c’est à 8 que se pratique cette danse. Le Chef Daniel Garcia, honoré d’une étoile au Michelin, propose un menu « Dégustation » en onze points, onze goûts pour onze plats… Une grande cuisine pour un menu imaginatif à seulement 85 €. Internet :
http ://www.zortziko.es
Les belles villas de Getxo
Getxo, à 14 km de Bilbao, déploie ses belles plages (Las Arenas, Ereaga, Arrigúnaga, Azkorri, Gorrondatxe et La Salvaje-Barinatxe) et son front de mer hôtelier. Le Vieux Port d´Algorta est aussi très fréquentée. Le pont de Biscaye joint le quartier de Las Arenas à Portugalete. Pont suspendu d’envergure, il est inscrit (depuis 2006) au Patrimoine de l´Humanité par l´UNESCO. C´est un pont transbordeur à structure de fer qui transporte une barge pendue par des câbles d´acier entre Areeta et Portugalete. Le projet de construction du Pont Suspendu date du mois de janvier 1888 et deux ans plus tard commencent les travaux qui donneront naissance au premier « pont-transbordeur » le plus ancien du monde. Son inauguration officielle date de 1893. Internet :
http://www.puente-colgante.com
La Région Viticole de Rioja Alavesa
et la propriété « Marqués de Riscal »
En parcourant la Route des Vins de la belle région Rioja Alavesa, au sud de Bilbao, on passera par les chais « Marqués de Riscal ». Après avoir admiré le superbe Musée Guggenheim, il faut venir voir l’autre oeuvre de Franck Gehry, cet hôtel extraordinaire (qui fait partie de la chaîne Starwood Hotels & Resorts) niché (depuis septembre 2006) au milieu des vignes dans le village médiéval d’Elciego.
Courbes spectaculaires, toit de titane (rubans rose pour la couleur du vin, argenté pour le bouchon et or pour le filet spécifique qui emprisonne la bouteille en la protégeant des contrefaçons) et murs assymétriques se dégagent du paysage et font étrangement face à l’église aux deux clochers. Elégant contraste entre futurisme et racines, avant-garde et tradition du cellier aux caves voûtées datant de 1858.
Vue d’une Suite (Copyright R. Miller)
L’hôtel offre 43 chambres et suites, toutes différentes, meublées par Gehry lui-même et d’autres designers internationaux. Un édifice dédié au bien-être, à la relaxation, aux plaisirs du bien manger et du bien boire grâce au Chef, Francis Paniego (premier de sa région à avoir obtenu une étoile au Michelin !). A ses côtés, un autre jeune chef talentueux, José Ramon Pineiro. Ici se rencontrent le, monde du vin et celui de la gastronomie.
En empruntant la passerelle tubulaire en verre surplombée de trois vagues de titane, on accède au « Spa Vinéothérapie Caudalie », une ligne de cosmétiques française créée en 1995 par Mathilde et Bertrand Thomas en liaison avec le Docteur Vercauteren de l’Université de Bordeaux. Le premier spa de « Vinothérapie » a été ouvert en 1999 au Château Smith Haut Lafitte dans le Bordelais.
Depuis, il y en a eu d’autres dans les palaces à travers le monde (Paris, Californie, Taiwan, Italie). Implantés dans 45 pays, les cosmétiques Caudalie proposent 45 références. Leur spécificité est d’être composés à partir de raisins riches en propriétés bienfaitrices comme les polyphenols qui combattent les radicaux libres. Un univers de détente et de bien-être où tout est source de tranquillité et d’apaisement : les vignes à perte de vue, des matériaux nobles, des senteurs d’huiles essentielles… Pour des soins qui laissent rêveur : Bain Barrique, Bain à la vigne rouge, enveloppement au Merlot, Miel & Vin, massages au Sauvignon, gommages au Cabernet… Internet :
http://www.luxurycollection.com/marquesderiscal
La cave Marqués de Riscal fut la première, dès 1858, à produire du vin suivant la méthode bordelaise. Ceux-ci sont distribués dans plus de 70 pays et ils ont gagné de nombreuses récompenses. Le plus renommé est le « Baron de Chirel » tandis qu’une cuvée est particulièrement mise en bouteille pour le roi Juan Carlos qui a honoré de sa présence l’inauguration de l’hôtel l’an dernier.
Vitoria, siège du gouvernement
et capitale officielle
Vitoria-Gasteiz (Vitoria en espagnol et Gasteiz en basque) est la capitale de la Province d’Álava et siège du gouvernement de la Communauté autonome basque en Espagne depuis le 20 Mars 1980. Les Basques disent : « la Biscaye avait Bilbao, capitale des affaires avec ses banques et son industrie, Saint-Sébastien avait le tourisme et la vie culturelle, il ne restait rien à l’Alava et son chef-lieu… On lui laissa le siège du gouvernement ».
Vitoria dispose d’un Palais des Congrès moderne et fonctionnel « Europa » installé dans un édifice « Renaissance ». Le quartier historique de la ville est l’un des mieux conservés de toute l’Espagne. Le « Almendra gotica » accueille des exemples de différents styles artistiques reflétés dans ses belles églises gothiques, les Palais Renaissance et le magnifique exemple d’architecture néo-classique des portiques « Arquilos ». La ville accueille de nouveaux musées où l’on trouve les témoignages de l’histoire, de l’art, la nature et la tradition industrielle.
La cathédrale Santa Maria (temple néo-gothique du XIVème siècle) a trouvé un concept original pour continuer à exister touristiquement lors de sa restauration : elle est « ouverte pour cause de travaux ». C’est-à-dire que le visiteur, affublé d’un casque de chantier peut suivre un trajet explicatif indiquant l’état d’avancement des travaux. Tous participent en direct au déroulement des travaux archéologiques et de restauration. Architectes, archéologues, tailleurs de pierre et restaurateurs contribuent à un projet de tourisme culturel novateur. Les travaux devraient au moins se poursuivre jusqu’en 2012.
« Coup de cœur » pour le restaurant « El Portalon » dans la vieille ville : une demeure historique, ancienne écurie où la cuisine traditionnelle Basque peut vraiment s’exprimer. Internet :
http://www.vitoria-gastelz.org/turismo
Getaria et le vin Txakoli
Arrêt à Getaria – au bord de l’Océan – qui étale ses beaux côteaux de « Txakoli ». Getaria est le lieu de naissance de personnages célèbres comme le navigateur Juan Sebastian Elkano ou le couturier Cristobal Balenciaga. Ici les traditions se perpétuent et le fronton de pelote basque s’inscrit face à l’Océan.
Depuis sa fondation en 1204, le village est réputé pour la pêche et ce fameux vin Txakoli élevé sur les hauteurs de l’Océan dans le secteur de Gipuzkoa. Nous avons visité l’une des plus anciennes caves (15ème siècle), la maison « Txomin Etxanir » qui a déménagé du centre du village (pour se transformer en musée) pour rejoindre les côteaux et produire un AOC (depuis 1989) appelé « Getariako Txakolina ».
La production s’étent sur 35 hectares de deux cépages : le Hondarrabi Zuri (85%) et le Hondarrabi Beltza (15%). Le vin blanc Txakoli est d’une couleur vert-jaune, ses arômes sont fruités et il est long en bouche. Il se boit exclusivement jeune. Un détail amusant : pour accentuer le côté pétillant, le barman se doit de le faire couler de haut en une jolie fontaine… Un peu comme le thé berbère !
Après la dégustation du fameux vin Txacoli, arrêt déjeuner à
Oiartzun où le restaurant
« Gurutze-Berri » offre une remarquable carte des produits de la chasse. Internet :
http://www.gurutzeberri.com
Saint-Sebastien, la perle du Cantabrique
On continue la route vers Saint-Sébastien pour clôturer ce court séjour très agréable et pédagogique en Pays Basque. Saint-Sébastien (en basque Donostia, en espagnol San Sebastián, et officiellement Donostia-San Sebastián) est la capitale de la province de Guipúzcoa (Gipuzkoa). Elle est située sur la côte entre le port industriel de Pasaia et la ville d’Orio, à seulement 38 km de Biarritz. C’est une importante station balnéaire au bord de la mer Cantabrique (nom d’une partie de l’océan Atlantique), surnommée « la perle du Cantabrique » en raison de sa beauté, en particulier celle de sa baie, la fameuse Concha. Depuis le début du XIXème siècle, la ville a été un lieu de résidence estivale de la famille royale. Son casino, l’actuelle Mairie, était jadis le plus visité d’Europe.
Saint-Sébastien est une des villes les plus touristiques d’Espagne. C’est aussi une capitale gastronomique avec les « festivales de verano ». Enfin,c’est la
capitale mondiale du « pintxo » (tapas) que l’on déguste dans la vieille ville chaque bar ayant sa propre spécialité. C’est de l’art culinaire en miniature. La coutume du « Pintxo » est née de celle d’aller de bar en bar pour prendre un verre avant de passer à table. Aujourd’hui, le pintxo n’est plus un simple apéro mais une façon de s’alimenter. Manger debout est devenu convivial au Pays Basque : entre amis, il faut faire la tournée des établissements qui rivalisent d’imagination pour créer ces petits plats qui vous réjouiront : de la fameuse « gilda » (olive, piment rouge et anchois) à l’omelette de pommes de terre ou aux plats plus élaborés… Il suffit d’ajouter un petit verre de vin (txikito de vino) ou une gorgée de bière (zurito) et la fête peut se perpétuer jusqu’à tard dans la nuit… On retrouve une spécificité locale dans tous les plats : produits de la mer (morue, anchois, poissons de l’Atlantique), produits de la terre (piments de Gernika et poivrons, haricots, pommes de terre d’Alava), champignons sauvages «perretxiko », girolles, cèpes..
Sur le mont Urgull, la statue du Sacré Cœur : Le 20 Janvier est le jour le plus fêté de l’année pour honorer Saint Sébastien. Dès le moment où l’on hisse le drapeau à minuit sur la Place de la Constitution et celui où on le redescend 24 heures plus tard, la ville devient un battement de tambours et de barils. Plus de 5.000 enfants participent à la célébration.
La Baie de la Concha, avec ses immeubles en pierre de taille, son casino et ses larges avenues aux allures hausmaniennes, a conservé son charme « Belle époque ». N’oublions pas que c’était l’ancienne station balnéaire des rois d’Espagne ! Aux pieds du Mont Urgull, il faut flâner dans la vieille ville. Ici, entre le port et la
plaza de la Contitucion(C’est l’ancienne mairie créée en 1832 et le siège de la Bibliothèque Centrale. La place a de grands balcons numérotés car ils servaient de loges pour voir les corridas) ressurgissent les racines basques de Donostia. Ces deux quartiers ont en commun un goût pour la fête, des boîtes de nuit de la plage aux chaleureux bars à tapas des rues piétonnes. Saint-Sébastien est aussi capitale culturelle avec les renommés festivals de Cinéma et de Jazz, ses musées, ses universités, son agenda musical…
Place de la Constitution
Le musée Chillida-Leku à Hernani
“Un jour, j’ai rêvé d’une utopie : trouver un espace où mes sculptures pourraient reposer et où les gens se promèneraient au milieu d’elles comme dans un bois”. Chillida-Leku est la réalisation d’un rêve désiré par son auteur, Eduardo Chillida : créer un espace à la mesure de son oeuvre, et où celle-ci pourrait faire l’objet d’une exposition permanente. Ce musée monographique situé à Hernani, à 10 kilomètres de Saint-Sébastien, témoigne fidèlement de l’évolution et de la trajectoire du sculpteur pendant 50 ans. Sa vie est jalonnée de trophées et d’une reconnaissance internationale de Paris à Venise, de Florence à Madrid, de Boston à New-York.
Les « Peignes du Vent » de Chillida à Saint-Sébastien
A Chillida-Leku, il est possible d’apprécier l’oeuvre de cet artiste universel dans toute son ampleur. Le parc de 12 hectares dominé par la présence de hêtres, de chênes et de magnolias, dans lequel se trouvent plus de 40 sculptures, un auditorium où l’on peut voir des images de l’artiste au travail, une zone de repos et une boutique. Et pour finir, la pièce centrale du musée : la Ferme Zabalaga qui abrite les oeuvres moins volumineuses, réalisées en acier, albâtre, granit, terre cuite, plâtre, bois ou papier. Le musée a été inauguré en 2000 soit deux ans à peine avant le décès de l’artiste.
Malheureusement toute prise de vue est interdite à l’extérieur comme à l’intérieur du musée. On se contentera, pour connaître un peu le travail de l’artiste de photographier les trois sculptures imaginées sur la jetée du port de Saint-Sébastien. « El peine del viento » (les peignes du vent), trois pièces monumentales en acier qui interrogent la mer sur sa force. Ces sculptures viennent de fêter leur 30 ans. Le vent doit être « coiffé et élégant » pour entrer dans Saint-Sébastien : aux « peignes » de le coiffer…
* Remerciements à Itsaso Emaldi représentante du Pays Basque à Paris qui a organisé ce voyage en liaison avec l’Office de Tourisme Espagnol et à Elena, notre guide réceptive au Pays Basque. Internet :
http://www.paysbasquetourisme.net et pour l’O.T. d’Espagne :
http://www.spain.info/fr