CHRISTMAS TIME A NEW YORK

« Dès l’aérogare, j’ai senti le choc, un souffle barbare, j’ai changé d’époque, Come on, ça démarre sur les starting blocks, Gare gare gare, là c’est du mastoc, C’est pas du Ronsard, c’est de l’amerloc… » Claude Nougaro/Nougayork

Rockefeller Center : le sapin légendaire et la patinoire
Marché de Noël sous surveillance bienveillante

Big Apple, la Grosse Pomme, doit son surnom aux musiciens de jazz de New Orleans qui voyaient là, dans les années 20 (évidemment…1920 !), un beau fruit à croquer et la consécration suprême lorsqu’ils réussissaient à y décrocher un contrat. « The Apple » étant, dans leur argot, le succès. Cependant le terme n’est connu du monde entier que depuis 1971 grâce à des campagnes publicitaires le mettant en exergue.

Un peu d’histoire… Le navigateur Florentin, Giovanni Verrazano (qui laissa son nom à un pont de NYC) au service du roi de France François 1er découvre Manhattan pour la première fois en 1524. Pourtant ce n’est que 80 ans plus tard qu’Henry Hudson (qui donna son nom au fleuve) jette l’ancre à Lower Bay au nom de la Hollande. Quelques années après, les Hollandais achètent Manhattan aux autochtones Iroquois pour 60 florins. Leur nouvelle possession devient New Amsterdam. Des heurts entre colons Hollandais et Anglais voient alors la victoire de ces derniers qui rebaptisent la ville New York. En 1783 les Anglais reconnaissent l’Indépendance des Etats-Unis et quittent le territoire… En 1898 la fusion des 5 boroughs (Brooklyn, le Bronx, Manhattan, le Queens et Staten Island) donna naissance à New York City.

5ème Avenue : la façade du célèbre magasin Saks

Il est impossible de ne pas s’émouvoir devant cette « catastrophe grandiose et magnifique » comme la nomma Le Corbusier. Parcourir New York c’est entrer dans un monde incohérent, inédit, quasiment surréaliste. Tout est anachronique : brassage de races, de cultures, de religions… Tous les New-yorkais « de souche » ont des racines dans d’autres pays !

New York… J’y étais en Juillet 2001 soit exactement deux mois avant la terreur du 11 Septembre… Je m’étais promis d’y revenir lorsque le temps aurait passé et pansé ces trous béants qui ont traumatisé le monde entier. J’ai choisi l’époque de Noël pour y retourner 21 ans après : ressentir à nouveau cette énergie et cette résilience, découvrir la célébration hors normes des fêtes de fin d’année, ces sapins géants et ces marchés de Noël tout aussi gigantesques… Mon hôtel, je l’ai choisi à Manhattan, à deux pas de Broadway et de Times Square… Saviez-vous que l’endroit le plus emblématique de New York tenait son nom du quotidien « New York Times » qui y avait ses bureaux dès 1905 ? Depuis, le journal a déménagé mais le nom est resté ! Les « billboards » panneaux publicitaires géants en sont les évidents symboles…

Pour circuler et visiter NYC, une seule solution : la carte de métro « MetroCard » à la semaine (34 $) en vente dans toutes les stations. Le « Subway » comprend 26 lignes pour un réseau de 400 km : c’est le plus étendu du monde ! Après quelques hésitations, on comprend que la direction « Downtown » va vers le sud et « Uptown » vers le nord… Nous avons 6 jours pour arpenter NYC… C’est à la fois peu mais assez pour se faire une idée et goûter à l’ambiance new-yorkaise… Nous devrons, hélas, faire des choix… Nous arpenterons uniquement Manhattan et Brooklyn ! Un choix subjectif mais qui correspond plutôt à notre thématique de « Christmas à New York »

One Vanderbilt Summit : grandiose !

Le jour même de notre arrivée c’est notre première expérience ! L’observatoire se trouve en haut du gratte-ciel One Vanderbilt. Inauguré en septembre 2020, il abrite principalement des bureaux. La tour mesure 427 mètres de hauteur (avec sa flèche). C’est l’un des gratte-ciel les plus hauts de New York après la One World Trade Center. L’observatoire « One Vanderbilt Summit » s’étend sur 4 étages à 335 mètres. L’ascenseur « Ascent » est le plus grand ascenseur extérieur à fond de verre qui vous monte, en un temps record, à son sommet… De là, une vue incroyable se profile à vos yeux émerveillés ! Il y a même une plateforme transparente sur laquelle les visiteurs peuvent s’aventurer pour leurs clichés inoubliables ! Evidemment, comme partout à New York, il faut faire des queues pas possibles pour arriver à ses fins… Faut s’y habituer ! Un lieu unique et qu’il faut absolument programmer lors d’une visite à NYC ! Site : summitov.com

Avec Samuel à Wall Street…

La Bourse de New York
Samuel, guide Français à New York Off Road

Ce matin, avec Samuel, Français expatrié et guide à « New York Off Road » nous allons à la découverte de ce quartier – entre l’Hudson River et l’East River – redevenu fréquentable depuis quelques années. « En effet, explique Samuel, Wall Street est en pleine renaissance avec des buildings transformés en hôtels ou appartements. Les gens qui travaillaient dans la finance rentraient le soir et les lieux devenaient déserts. Aujourd’hui les choses ont changé et les « traders » n’hésitent pas à s’y attarder leur journée achevée… Il y a désormais des bars huppés où on les retrouve après les transactions… Savez-vous d’où vient le nom « Wall Street » poursuit-il ? Regardez l’inscription au sol (notre photo) : une palissade avait été élevée ici en 1653 par le Gouverneur Hollandais Peter Stuyvesant pour se protéger des Indiens ! »

Le Financial District est le royaume du billet vert : le New York Stock Exchange (Bourse de New York) y règne depuis 1903 bien que des échanges financiers existaient déjà en 1792. Le symbole du dynamisme de l’économie américaine est ce taureau de bronze dont les parties génitales porteraient bonheur à ceux qui les touchent ! Vous imaginez le flot de touristes cosmopolites venus tâter les couilles de l’animal impétueux !

Le Memorial Museum du 11 Septembre et le World Trade Center

Deux bassins carrés à l’emplacement exact des tours détruites : le mouvement de l’eau représente la chute des tours. Autour, les noms des victimes.

Il est impensable de venir à New York sans aller se recueillir du côté des tours jumelles… Le Memorial Museum invite les visiteurs à découvrir l’histoire des attentats du 11 septembre 2001 et du précédent en 1993 sur le site où se trouvaient autrefois les 2 tours. Le 9/11 Memorial Museum a été inauguré le 15 mai 2014 lors d’une cérémonie dirigée par Barack Obama et le Président du 9/11 Memorial, Michael Bloomberg.

On entre dans le Musée par un pavillon hors sol. Il sert de lien entre la mémoire des événements passés et la promesse de renouveau. Sous terre, les architectes ont conçu des espaces qui reconnaissent la puissance du lieu : l’un des vestiges historiques est cet « escalier des survivants » qui a permis à des centaines de personnes de se sauver. Au sous-sol les visiteurs rencontrent deux espaces monumentaux : le Memorial Hall, sa mosaïque et sa citation « Aucun jour ne vous effacera jamais de la mémoire du temps » (notre photo).

Devoir de mémoire : se souvenir des 2983 vies perdues le 11 septembre 2001 mais aussi lors de l’attentat précédent de 1993. Autour des lettres de la citation de Virgile se trouve une œuvre de l’artiste Spencer Finch intitulée « Essayer de se souvenir de la couleur du ciel ce matin de septembre » Composée de 2983 panneaux de papier individuels, c’est une mosaïque panoramique de couleurs qui témoigne de l’ampleur de la catastrophe et de son coût incalculable en vies humaines.

Le plus grand espace du musée est le Foundation Hall à côté de l’empreinte de la Tour Nord. La toile de fond est une partie monumentale du mur de boue, un mur de soutènement en béton construit pour retenir les eaux de la rivière Hudson à proximité lorsque le site a été fouillé pour la première fois au milieu des années 1960. Après l’effondrement des tours le 11 septembre, le mur de boue est resté intact : un puissant symbole de force et de résilience. Au centre de Foundation Hall se dresse la dernière colonne, la dernière pièce d’acier du World Trade Center à être retirée de Ground Zero.

Westfield World Trade Center

Dans le même périmètre et ouvert depuis la fin de l’été 2016, le Westfield World Trade Center n’est pas qu’un centre commercial, c’est aussi un lieu où se mêlent restauration, culture, art et architecture originale. Il est centré autour de l’Oculus, dont les poutres dirigées vers le ciel évoquent les ailes blanches majestueuses d’un oiseau sur le point de prendre son envol.

En fait, l’Oculus, c’est la gare futuriste du WTC qui s’élance entre la Tour One World Trade Center et le Musée du 11 Septembre. Il abrite le WTC Transportation HUB d’où partent les trains vers le New Jersey. Il a été dessiné par l’architecte espagnol Santiago Calatrava concepteur, entre autres, de la Gare TGV Saint-Exupéry à Lyon ou de la Gare de Liège en Belgique.

Le One World Trade Center (WTC) est la nouvelle tour aussi nommée « Freedom Tower » : avec ses 104 étages c’est le plus haut gratte-ciel de l’hémisphère ouest et le 6ème du monde.

L’American Museum of Natural History

Parmi les musées qui nous étaient proposés avec notre « City Pass », il y avait celui-ci situé à Manhattan (Upper West Side) dans le Park Theodore Roosevelt et tout près de Central Park. C’est l’un des plus grands musées scientifiques et culturels du monde fondé en 1869 et exposant plus de 30 millions de spécimens des dinosaures aux dernières découvertes ! On y voit même une météorite « Willamette » pesant plus de 15 tonnes et qui s’écrasa sur la terre à la vitesse de 64.000 km à l’heure ! A lui seul ce musée mériterait une journée entière d’investigation… Mais le temps nous est compté… Nous le quittons à regret pour traverser Central Park !

Central Park et le Mémorial John Lennon

Central Park, c’ est le poumon vert de NYC avec ses 4 km de long pour 800 mètres de large, 340 ha et 50 km de chemins de randonnée. C’est l’endroit où les New-Yorkais prennent le temps de venir se ressourcer, courir, faire du vélo, du roller, ramer sur le lac, promener les chiens (il y a même des promeneurs de chiens collectifs qui baladent les riches toutous de la 5ème Avenue !)… pique-niquer, se rencontrer, bouquiner, écouter un spectacle gratuit… En plein mois de décembre, la visite est moins bucolique et les carrosses décorés du « Christmas Time » ont laissé la place à bon nombre de sportifs… A ne pas rater : Strawberry Fields, la mosaïque « Imagine » dédiée à John Lennon qui fut assassiné juste en face devant son immeuble « Dakota » le 8 décembre 1980. Un musicien y fait souvent la manche jouant les plus grands succès des Beatles dont « Imagine », of course…

Dumbo et Dyker Hights avec Rod…

Ce soir, nous avons rendez-vous à Brooklyn avec Rod, autre guide à « New York Off Road » qui va nous faire visiter le nouveau quartier de Dumbo devenu le « Brooklyn Hipster » (Brooklyn branché) puis Dyker Heights et ses belles résidences aux décorations de Noël démesurées…

Brooklyn est le borough (quartier) le plus peuplé de New York City avec ses 3 millions d’habitants. Il est séparé de Manhattan par trois ponts :  Brooklyn Bridge, Manhattan Bridge, et Williamsburg Bridge. Nous voici à Dumbo. En fait, explique Rod, c’est l’acronyme de « Down Under the Manhattan Bridge Overpass» puisqu’il se situe sous le pont ! Ce quartier était industriel jusqu’à ce que les usines le désertent dans les années 80…

C’est alors qu’un milliardaire a racheté tout le périmètre pour le transformer en résidences de luxe : un pari ambitieux mais totalement réussi puisque les « brownstones » (immeubles de briques rouges) se négocient aujourd’hui à prix d’or ! De là, on admire la skyline et la vue sur Wall Street au coucher de soleil sous le pont de Brooklyn. Ensuite nous prenons le métro vers Dyker Heights où les habitants rivalisent de lumières !

Dyker Heights est désormais célèbre pour ses lumières et décorations de Noël. Il a été appelé « l’Idole la plus chaleureuse de Con Ed », la « Capitale incontestée de l’apparat de Noël », ou encore le « Roi des lumières de Noël ». Toute la communauté, et pas seulement une maison ou un pâté de maisons participe à l’évènement.

Dyker Heights a été aussi qualifié « d’épicentre des lumières de Noël accrochées par des professionnels ». En effet, la plupart des décorations ne sont pas installées par les propriétaires mais par des entreprises de décoration. Le coût des décorateurs professionnels varie entre 1.000 $ et 20.000 $ selon la quantité des décorations !

De nombreuses entreprises proposent également des services supplémentaires, notamment la possibilité de démonter et de stocker les décorations. L’éclairage et les décorations sont installés le dernier jeudi de novembre (Thanksgiving) et se poursuivent jusqu’aux premiers jours de janvier (Epiphanie) la mi-décembre étant les jours les plus visités. « C’est une italienne, explique Rod, Lucie Spata qui a commencé à décorer sa maison : les voisins se sont plaints du dérangement… puis ont suivi ! Les propriétaires de ce joli quartier de maisons individuelles sont en majorité des Italiens : on voit d’ailleurs des « Buon Natale » à la place du « Merry Christmas » !

Cette balade nocturne est magique, surtout avec un guide francophone qui vous décrit chaque maison, chaque anecdote… Evidemment, il aurait été quasi impossible de découvrir le quartier, assez excentré, par nous-mêmes : Merci à Rod ! Site New York Off Road : newyorkoffroad.com

Hudson Yards et la Hight Line

Avec Monia, guide free-lance italo-américaine, nous découvrons ce nouveau quartier de Manhattan situé entre Chelsea et Hell’s Kitchen. Il fut achevé en 2019 avec ses immeubles, bureaux, habitations, espaces verts, sa galerie commerciale aux enseignes de luxe internationales… une vraie ville dans la ville ! Son oeuvre d’art alvéolaire « The Vessel » de plus de 45 mètres de haut est surnommée « l’escalier de New York ». A l’époque de Noël, le lieu se pare de ses plus belles parures de lumière : magique !

En quittant Hudson Yards, on emprunte la « High Line » de 2,3 km de long. Dans les années 30, c’était une voie ferrée aérienne et petit à petit elle a été transformée en parc suspendu. C’est une des promenades favorites des New-Yorkais. Malheureusement, lors de notre balade les cieux n’étaient pas avec nous…

Rockefeller Center son sapin de Noël, sa patinoire et son « Top of the Rock » !

Vue du Top of the Rock

L’épicéa du Rockefeller Center est le sapin de Noël le plus célèbre du monde ! D’une hauteur comprise entre 20 et 30 mètres, c’est aussi l’un des spectacles annuels les plus populaires de New York. La décoration et l’illumination du sapin sont une tradition qui remonte à 1933, lorsque le Rockefeller Center était encore en construction. Plus de huit kilomètres de lumières et une étoile faite de 3 millions de cristaux Swarovski font de cet arbre l’un des plus beaux sapins de Noël au monde. La cérémonie d’illumination est diffusée en direct à la télévision depuis 1966 (cette année le 30 novembre) ! L’arbre reste en place jusqu’à la fin de la première semaine de la nouvelle année (Epiphanie). A ses pieds, la patinoire qui voit défiler des milliers d’apprentis ou initiés est tout aussi légendaire !

Et lorsqu’on se trouve devant cette carte postale, il est impérieux de monter au « Top of the Rock » : le voyage prend moins d’une minute, mais c’est une ascension que vous n’êtes pas prêt d’oublier, surtout si vous levez les yeux au décollage. Vous filez à 260 mètres au-dessus de la rue pour atteindre la plateforme avec une vue à 360° sur la ville !

Composé de 14 000 cristaux, le lustre Joie est une création exclusive de la marque Swarovski (Clin d’oeil à Silvana !) pour Top of the Rock. Le lustre, qui est le plus grand du genre, s’élève sur 3 étages au-dessus du hall du grand atrium. Autre création exclusive Swarovski pour le Top of the Rock, le mur Radiance Wall constitué de panneaux en verre, de verre soufflé, de cristaux en grappes et d’un éclairage par fibre optique. Si vous regardez de plus près, vous pourrez apercevoir toutes les petites figurines d’animaux en cristal qui y sont cachées. Site : rockefellercenter.com

Le MoMA, Museum of Modern Art

Il est situé à Midtown Manhattan et peut être qualifié comme l’un des plus importants et des plus influents au monde ! Il fut inauguré en 1929 et après une récente restauration, il peut accueillir 7.000 visiteurs par jour ! Nous faisons aussi, toujours pressées par le temps, une visite rapide parmi ces dizaines de salles thématiques où nous retrouvons des Picasso, Magritte, Andy Warhol…

Des oeuvres magiques comme des oeuvres qu’il nous est beaucoup plus difficile d’apprécier… l’art moderne n’étant pas toujours perceptible… Quand on demandait à Andy Warhol pourquoi il avait choisi de peindre les canettes de soupes, il répondait : « Pendant 20 ans j’ai mangé la même chose chaque jour… ce mets unique distribué dans tous les USA devenait le sujet de ma réflexion… » Les 32 soupes Campbell bien que similaires au look renfermaient des saveurs différentes…

Le mythique Pont de Brooklyn

On ne pouvait pas parcourir entre 15 et 20 km à pied par jour sans traverser le mythique pont de Brooklyn ! C’est l’un des plus anciens ponts suspendus des Etats-Unis au-dessus de l’East River. Il fut inauguré en 1883. Long de 1.825 mètres pour une hauteur de 84 mètres il a nécessité 14 ans de chantier. Avant sa construction, Brooklyn et Manhattan étaient deux villes distinctes… Souvenir cinématographique : Godzilla meurt sur le pont de Brooklyn emmêlé dans les câbles (1998). Evidemment, nous n’étions pas seules : tous les visiteurs de New York ressentent la traversée du célèbre Bridge comme un moment essentiel et incontournable de leur séjour !

Le légendaire Empire State Building

Vue du haut du Top of the Rock : la flèche de l’Empire State Building domine la skyline

Avec sa hauteur vertigineuse et son design caractéristique, l’Empire State Building définit l’horizon de New York. Le gratte-ciel Art Déco le plus magnifique au monde est un morceau vivant de l’histoire de la ville et un symbole immédiatement reconnaissable de sa culture. Avec ses 102 étages, l’Empire State Building fut le plus haut bâtiment du monde pendant près de 40 ans. Aujourd’hui, il reste l’une des plus grandes tours et une merveille architecturale inégalée. Ouvert en 1931 sur la Cinquième Avenue de Manhattan, il est le témoignage de la puissance de l’industrie américaine : sa charpente en acier était considérée comme une merveille moderne. Son design comme sa légende inspirent les visiteurs du monde entier : c’est le bâtiment le plus photographié au monde ! Au 86ème étage, l’observatoire en plein air offre tout le panorama de NYC… Malheureusement, le jour de notre passage les conditions climatiques offraient une vue… absolument nulle… Les responsables de la réservation n’ont pas voulu remettre au lendemain la visite ce qui nous a paru quelque peu cavalier… L’Empire State Building est une star internationale de King Kong à Spiderman !

Première vision de l’Eldorado : Miss Liberty… et Ellis Island

Au départ de « New York Battery Park » il faut prendre le ferry pour aller saluer Miss Liberty ! La Liberté éclaire le monde à l’embouchure de l’Hudson sur Liberty Island au sud de Manhattan. Elle fut offerte par le peuple français aux Américains, en signe d’amitié, et dévoilée le 28 octobre 1886 en présence du président des Etats-Unis Grover Cleveland à l’occasion du centenaire de la Déclaration d’Indépendance Américaine.

La sculpture fut confiée (en 1871) au Français Auguste Bartholdi et l’énorme socle à une collecte des fonds américains. Miss Liberty fait partie du Patrimoine Mondial de l’Unesco depuis 1984. Elle représente la liberté mais aussi l’émancipation vis-à-vis de l’oppression. Sa coiffe est inspirée du Grand sceau de France symbole officiel de la République Française depuis 1848. Les deux « Libertés », française et américaine, portent chacune une couronne à sept branches symbolisant les sept mers et continents de la planète.

La skyline vue de La Liberté

C’est elle que voyaient d’abord les immigrants lorsqu’ils arrivaient dans la baie de New York : toute petite sur son île et pourtant si imposante par la force symbolique qu’elle dégage. A ses pieds, ces mots gravés depuis 1903 : « Donnez-moi vos peuples fatigués, pauvres et opprimés qui aspirent à la Liberté ».

Ellis Island : Registry Room

En face d’elle, Ellis Island, l’île où les candidats à l’immigration arrivaient avant d’obtenir leur visa pour l’Amérique. L’île de tous les espoirs, porte d’entrée de la terre promise, mais aussi des désespoirs lorsque ceux-ci étaient recalés dans leur examen de passage (santé, passé criminel…) et renvoyés à la case départ (seulement 2%). Le musée qui décrit ces mouvements migratoires (Plus de 16 millions de postulants à l’immigration y ont transité entre 1840 et 1954) est exemplaire de vérité historique, et touche énormément par ses côtés interactifs réalistes et émotionnels. L’itinéraire du candidat à la citoyenneté américaine est retracé scrupuleusement. 1907 est l’année avec la plus forte activité avec l’arrivée de plus d’un million d’immigrants.

L’impressionnant « Registry Room » immense salle du 1er étage où chacun attendait de connaître son sort  retentit encore de leurs illusions et de leur foi inébranlable en un monde nouveau « Quand je suis arrivé en Amérique, explique un témoignage, je croyais que les rues étaient pavées d’or. Je me suis vite aperçu que les rues n’étaient pas pavées du tout et que c’était à moi de le faire ». De nombreuses personnalités américaines sont passées par là. Citons entre autres : Samuel Goldwin, le producteur de cinéma arrivé de Pologne en 1896 ; Franck Capra, le metteur en scène italien en 1903 ; l’acteur Edward J. Robinson arrivé de Roumanie en1903 ; Elia Kazan arrivé de Turquie en 1913 ; Rudolph Valentino arrivé d’Italie en 1913 ; Bela Lugosi arrivé de Hongrie en 1921…


RENCONTRE AVEC…


Elise, fondatrice de la Start-Up « New-York Off Road »

Elise est expatriée aux USA. Elle nous raconte son vécu : « Je suis nantaise, dit-elle, et après une école de commerce je suis entrée à Paris dans une start-up qui avait des bureaux à New York… J’y suis allée en 2012 pour mon entreprise et ai eu un véritable coup de coeur pour cette ville énergique, en pleine ébullition… Nous étions partis avec mon compagnon et avons décidé de nous y installer ! Au bout d’une année de vie new-yorkaise j’ai quitté mon job pour vivre entièrement de cette passion. J’ai passé un diplôme de guide et créé « New York Off Road » en 2013. L’idée de départ était de partager avec les visiteurs francophones les coups de foudre que j’avais ressentis ! Je ne voulais pas faire des visites classiques mais apporter un « plus » qu’il soit culturel, historique ou encore anecdotique. Mes premiers parcours étaient vraiment insolites puis observant la demande, j’ai créé des itinéraires plus adaptés. Aujourd’hui je vis à Los Angeles car le concept je l’ai multiplié à L.A. mais aussi à Miami avec mon amie Eloïse et désormais, c’est tout nouveau pour 2023, à San Francisco. Tous mes collaborateurs sont eux aussi expatriés et ont une grande connaissance de la civilisation américaine ». N’hésitez pas à faire appel à « New York Off Road »… ou les autres villes lors d’un prochain séjour aux USA. Site pour les renseignements et réservations : newyorkoffroad.com

Times Square

New York vous emporte dans un tourbillon et, au moment de partir, soudain vous vous rendez compte que vous n’avez pas vu ceci, que vous avez manqué cela… Que vous auriez bien aimé admirer l’intérieur de cet immeuble recommandé par tous les sites mais que vous y êtes passée devant sans même daigner vous arrêter car votre attention était attiré juste à côté à ce moment précis. Alors vous vous jurerez de revenir pour voir l’évolution hallucinante de la Big Apple, respirer encore cet air de liberté, vous imprégner de cette culture. De toutes ces cultures. Phare du rêve américain, New York promet encore bien des découvertes.


Reportage : Texte : Dany Antonetti / Photos : Dany Antonetti & Armelle Dischert – Copyright Décembre 2022


Nous étions à New York en ce dimanche 18 décembre 2022 où la France s’est inclinée face à l’Argentine au Mondial de Foot… A un pénalty près nous aurions défilé sur Times Square !
Un p’tit tour par Broadway… Décidément, les spectacles sont hors de prix…
Little Italy… Devenue un tout petit quartier ! La communauté Italienne se retourne désormais vers le Bronks relooké !

*** Merci à Sandra (Article Onze Tourisme) pour l’aide logistique qu’elle nous a apportée en sa qualité de représentante à Paris de NYC & Company. Site : nycgo.com

*** Conseil : acheter le « New York CityPASS » qui permet une économie substantielle sur les attractions touristiques : Empire State Building, Top of the Rock (ou Musée Guggenheim), MoMA, Musée Américain d’Histoire Naturelle, Statue de la Liberté et Ellis Island, Memorial et Musée du 11 Septembre… Site : citypass.com

A EVITER ABSOLUMENT : « voyage-prive.com » : Je pensais être tranquille en achetant mes prestations à ce T.O. réputé !!! Rien ne fut comme mentionné sur le contrat… sauf le tarif exorbitant déboursé !!! Si je m’en réfère à ma facture j’ai payé 355$/jour un chambre « DOUBLE DE LUXE » qui s’est réduite à un lit de 150 cm avec juste la place pour passer autour… Tous ceux qui ont voyagé aux USA savent que n’importe quel Motel bas de gamme offre des chambres avec 2 lits d’au moins 150 cm… Là, c’était quand même un 4* !!! Aucune prestation achetée ne fut respectée : nous avons attendu 2 heures et passé moult appels aux USA mais aussi en France pour que finalement le transfert « Airport/Hôtel » soit effectif !!! Nous avions un dîner/ou brunch sur le roof top programmé : ni roof top ni brunch… Juste un dîner au buffet « All Inclusive » de l’hôtel… Bref des prestations calamiteuses et un rapport Qualité/Prix  lamentable !!! A NOTER…


 PLUS D’IMAGES…


Times Square
Memorial 9/11 : la cloche du souvenir tinte chaque année le 11 Septembre
Memorial 9/11 : ce qu’il reste d’un camion de pompiers venus au secours des victimes
A New York les gateaux de Noël sont aussi démesurés que les décorations !
Au milieu des gratte-ciel… toujours une église traditionnelle !
Monument aux héros de la Seconde Guerre Mondiale
Musée des Sciences : l’ours polaire plus vrai que nature !
Le Musée des Sciences et de l’Histoire Naturelle près de Central park
MoMA / Picasso : Filles devant le miroir (1932)
MoMA / Magritte : Les amoureux (1928)
Dyker Heights
Dyker Heights
Dyker Heights
Dyker Heights
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